Avis publique Parlons Sports avec Kevin Bissonnette L'Astro-Blog La Météo

mardi, mai 27, 2008

Les requins sont près des côtes mexicaines et tuent deux surfeurs

Surfeurs et habitants de la station balnéaire d'Ixtapa-Zihuatanejo, sur la côte Pacifique du Mexique, sont en alerte: un Américain et un Mexicain ont été attaqués par des requins et sont morts des suites de leurs blessures. Un troisième surfeur a survécu au prédateur. La première attaque est survenue le 28 avril à Playa Troncones, une plage prisée de surfeurs à quelques kilomètres au nord d'Ixtapa. Vendredi, un lycéen mexicain a été tué par un requin sur une plage de Pantla, toujours dans la même zone.

Le jeune homme a réussi a atteindre la plage où il est mort d'une hémorragie, car le requin l'avait mordu à deux reprises, la première au niveau du poignet, lui arrachant la main, et la deuxième à la cuisse droite lui sectionnant l'artère fémorale. La dernière attaque remonte à samedi. Un Américain de 49 ans a miraculeusement réussi à échapper au squale qui l'a surpris à 300 mètres de Playa Linda, à Ixtapa. Il pourrait même y avoir une troisième victime mortelle un adolescent de 13 ans que ses amis ont déclaré porté disparu aux autorités à la suite de l'attaque d'un requin, alors qu'il surfait près de Playa Troncones, le 23 avril, selon le quotidien mexicain "La Jornada". Des spécialistes appelés sur place par les autorités estiment que les requins ont pu être amenés par des courants marins froids. Normalement, les requins ne s'aventurent pas à moins de 10 km des côtes et n'attaquent que lorsqu'ils ont faim.

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La recherche génétique à labos ouverts

Non, la génétique ne produit pas de gazon fluo, de cochons à six pattes ni de clones humains. Pour nous en convaincre, à chaque printemps, les laboratoires ouvrent leurs portes. Comme à l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC) de Lausanne. A l'origine de chaque cancer, il y a un ou plusieurs défauts génétiques. Normalement, la cellule est capable de réparer ces défauts. Si elle n'y parvient pas, elle va soit «se suicider», soit «accepter» de vivre avec et commencer à se diviser de manière aberrante, donnant naissance à une tumeur. Mais si elle est génétique au départ, la maladie n'est pas pour autant obligatoirement héréditaire. Ce serait trop simple. On sait que le cancer est souvent déclenché par des facteurs extérieurs, comme la fumée.

Il n'empêche: les gènes jouent un rôle central, puisque c'est d'eux que dépend la division cellulaire. Donc, si on veut agir sur les causes du cancer, il faut comprendre quels sont ces dérèglements et ce qui les provoque. C'est ce à quoi se voue notamment l'ISREC, qui participe depuis le début à ces Journées de la recherche en génétique. Dès 2009, l'Institut prendra ses quartiers sur le campus de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), à laquelle il est désormais intégré. Mais cette année, les visites auront encore lieu dans les locaux d'Epalinges (au nord de la ville) qui l'ont vu grandir depuis 1972.

Tout passe par les gènes
Les personnes intéressées pourront y faire connaissance avec les artisans de la recherche fondamentale (compréhension des mécanismes du cancer) et de la recherche dite translationnelle, qui indique les voies pour le développement de nouvelles approches cliniques et de nouveaux médicaments. Ceux-ci peuvent agir directement sur les gènes, mais également sur ce que l'on nomme les «voies de signalisation cellulaire». Les cellules recourent en effet à des moyens de communication complexes entre protéines pour enclencher et maintenir les fonctions qui en font des organismes vivants. Et les voies par lesquelles circulent ces informations forment un réseau très complexe. Ainsi, toute perturbation de ce réseau, notamment celles résultant d'une mutation génétique, est susceptible de donner naissance à une tumeur. Les nouveaux médicaments peuvent donc aussi agir sur ce réseau, mais dans tous les cas, il est nécessaire de comprendre au préalable ce qui le dérègle. Et le plus souvent, c'est le dysfonctionnement d'un gène.

Prise de conscience
Aujourd'hui, plus personne ne remettrait sérieusement en question tout ce que la génétique a apporté et apportera encore à la recherche contre nombre de maladies, dont le cancer. L'exemple le plus souvent cité est le Glivec, premier médicament d'une nouvelle génération, qui bloque la prolifération des cellules cancéreuses d'une forme de leucémie. Un beau succès, mais obtenu contre un cancer que le professeur Michel Aguet, directeur de l'ISREC, qualifie de «génétiquement très simple». Autant dire que la route est encore longue pour arriver à tenir la maladie en respect, à défaut de la vaincre totalement. C'est pour expliquer ce type d'enjeux que les scientifiques organisent depuis dix ans les Journées de la recherche en génétique. Ont-ils réussi à faire passer le message? «C'est très difficile à dire sans avoir de sondages comparatifs année après année», répond Dietrich Reinhard, adjoint au doyen de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL. Qui note avec satisfaction que les questions liées à la génétique sont de plus en plus présentes sur la place publique. «Quand on rencontre les gens dans le cadre des Journées, on est frappé par leur intérêt. Mais évidemment, ce sont les gens qui ont fait l'effort de venir, qui s'arrêtent près d'un stand... Que pensent tous ceux qui ne s'arrêtent pas, qui ne viennent jamais visiter les laboratoires? ça, je ne le sais pas», admet le scientifique. «Mais je pense quand même que peu à peu, la compréhension des enjeux de la génétique fait son chemin dans la tête des gens. Je l'espère en tous cas», conclut Dietrich Reinhard.

Votre ADN dans un tube
Et pour aider à cette prise de conscience, les organisateurs des Journées se font fort de démontrer que la génétique peut aussi être amusante et interactive. Sur la Place de la Louve, au cœur de Lausanne, l'EPFL, l'Université et son Centre hospitalier (CHUV) proposent ainsi «Quand j'entends gènes, je pense...», une exposition qui se propose de faire comprendre à chacun ce que ses gènes font pour lui et pour sa santé. Ceci notamment en regardant ses propres cellules au microscope et en prélevant un échantillon de son propre ADN, que l'on pourra emporter dans un tube. Et ce n'est qu'un exemple, tiré d'un catalogue d'une soixantaine de manifestations dans tout le pays. Demandez le programme.

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Pékin autorise aux victimes du séisme avoir un deuxième enfant

Les parents qui ont perdu leur unique enfant dans le séisme qui a frappé la Chine le 12 mai seront autorisés à en avoir un autre, a rapporté un quotidien de la capitale du Sichuan. D'autres mesures sont prévues pour les parents plus âgés. La directive de l'agence du planning familial ajoute que les couples qui adopteront un orphelin du séisme seront également autorisés à procréer. Enfin, les parents âgés de plus de 50 ans qui ont perdu leur unique descendance dans le séisme se verront attribuer une allocation mensuelle de 600 yuans (environ 100 francs), précise la directive rapportée lundi soir par le journal. Parmi les milliers d'enfants qui sont morts dans le tremblements de terre, beaucoup ont péri dans l'effondrement des écoles, provoquant la colère de leurs parents qui ont mis en cause la mauvaise qualité des bâtiments. La politique de l'enfant unique, qui a été assouplie pour les paysans autorisés à avoir un deuxième enfant si le premier est une fille, est en vigueur depuis trois décennies. Selon le gouvernement, elle a permis d'éviter 400 millions de naissances dans le pays le plus peuplé du monde, qui compte plus de 1,3 milliard d'habitants.

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La Bourse de Tokyo tombe lourdement

La Bourse de Tokyo a clôturé en net recul de 2,3% lundi, un repli alimenté notamment par les valeurs exportatrices, le marché craignant un ralentissement de plus en plus marqué de l'économie américaine et une accélération de l'inflation. Les banques ont aussi nettement reculé, victimes des craintes de nouvelles dépréciations massives liées à la crise du crédit liées au marché de l'immobilier commercial, soumet l’agence Reuters. L'indice Nikkei a chuté de 322,1 points à 13 690 points alors que l’indice Topix, plus large, a cédé 32,51 points, soit 2,36%, à 1344 points. À la clôture de vendredi, le Nikkei affichait un rebond de près de 20% par rapport au plus bas d'un an touché mi-mars. Le stratège Katsuhiko Kodama, de Toyo Securities, a affirmé à Reuters que le seuil de 14 000 points semble difficile à tenir pour le Nikkei en l'absence de toute motivation d'achat suffisante.

Parmi les grande sociétés exportatrices affectées par les prises de bénéfice ce lundi figurent Canon, en baisse de 3,1% à 5270 yens, Sony (-2,5% à 4910) ou encore Nissan (-2,67% à 875). Nissan, qui est le constructeur automobile allié de Renault, souffre aussi de la révision à la baisse, à «neutre», de la recommandation de Merrill Lynch. Aux financières, Mitsubishi UFJ Financial Group a cédé 3,5% à 976 yens et Mizuho Financial Group 2,2% à 513 000. Ailleurs en Asie, tous les principaux indices ont aussi terminé dans le rouge. À Hong Kong, l’indice Hang Seng a perdu 2,37% ou 586 points à 24 127 points tandis qu’à Séoul, l’indice Kospi a cédé 1,5% ou 27 points à 1800 points. À Shanghai, en Chine continentale, l’indice composite SSE a dévissé de 3,13% ou 108 points à 3364 points.

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Microsoft renonce à la mise en ligne de livres numérisés

Microsoft (MSFT) renonce à son projet de numériser le contenu de bibliothèques pour les rendre accessibles sur Internet, a annoncé l'un de ses dirigeants vendredi. La numérisation de livres et de revues académiques ne correspond plus aux plans de la société concernant ses activités de recherche, a expliqué la vice-présidente du groupe de recherche et de publicité de Microsoft Satya Nadella, dans un message mis en ligne sur un blog. Microsoft va supprimer deux sites destinés aux recherches sur des livres ou des revues académiques, et le service de recherche général de Microsoft redirigera automatiquement les internautes vers des sites spécialisés, n'appartenant pas à la société. Cette décision apparaît comme une tentative de Microsoft de faire montre d'une stratégie cohérente pour relancer un secteur peu rentable de son activité, après l'échec de sa proposition de rachat de Yahoo! (YHOO) le mois dernier.

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Les «survivalistes» prônent l'autosuffisance pour vivre sans pétrole

Ils ne cherchent pas à sauver la planète, juste leur vie. Convaincus que les réserves de pétrole décroissent irrémédiablement et que l'économie mondiale va dans le mur, des Américains s'installent à la campagne pour mener une vie frugale et autarcique, et certains stockent même des armes pour se protéger de hordes d'affamés non préparés à faire face à la grave crise qui menace, selon ces «survivalistes», le pays. Il y a quelques années, Kathleen Breault, 50 ans, vivait dans une banlieue de l'État de New York, où elle menait une vie ordinaire d'Américaine moyenne, conduisant sa voiture pendant des heures chaque semaine, déjeunant chez McDonald's, faisant son shopping dans un centre commercial et passant sa soirée devant la télévision.

C'était avant qu'elle entende parler du sombre avenir des réserves mondiales de pétrole. Aujourd'hui, elle se prépare à la disparition de la société de consommation actuelle. Mme Breault a divisé par deux ses trajets en voiture, se nourrit désormais de produits locaux et a perdu 32 kilos. Elle a également fait une croix sur ses cartes de crédit, la télévision et l'avion, et a commencé à utiliser un poêle à bois. On ne sait pas combien d'Américains vivent comme Mme Breault, mais on estime que le mouvement a pris de l'ampleur ces dernières années. Ces «survivalistes» ne mènent pas une sorte de révolution verte visant à sauver la planète. Beaucoup pensent qu'il est trop tard pour cela et cherchent simplement à se sauver eux-mêmes.

Certains agissent discrètement, et sont peu diserts sur leurs préparatifs, craignant par exemple de mettre en danger leur famille en révélant le lieu où ils stockent leurs provisions. Ils envisagent un avenir où les villes américaines seront pleines de réfugiés affamés et désespérés en quête de nourriture, d'abris et d'eau. «Des choses vont arriver lorsque les gens ne pourront obtenir ce dont ils ont besoin pour eux-mêmes et leur famille», prédit Lynn-Marie, qui estime que les villes américaines pourraient connaître une montée de la violence dès 2012. Lynn-Marie refuse de donner son nom pour protéger sa ferme dans l'Idaho. De nombreux «survivalistes» ont refusé de parler à l'Associated Press pour les mêmes raisons. Ces Américains qui redoutent le pire croient dans le concept d'un pic de production de pétrole, suivi d'une baisse inexorable de l'offre de brut. Selon les chercheurs qui soutiennent cette théorie, le déclin est déjà amorcé ou va bientôt commencer. Mais de nombreux scientifiques soulignent que d'autres sources d'énergie viendront compenser le manque d'or noir.

Lynn-Marie et son mari ont planté un verger de 40 arbres, construit une serre avec un système d'irrigation propre, ont commencé à élever des poulets et des porcs, et ont appris à les abattre. D'ici 2012, ils espèrent couvrir leurs besoins en électricité grâce à des panneaux solaires et produire leur propre viande, lait et légumes. «Les gens ne seront pas préparés» à ce changement, prédit Lynn-Marie. «On peut imaginer des hordes en maraude.» Sur le site PeakOil.com, littéralement «pic de pétrole.com», qui a réuni jusqu'à 800 personnes lors de récentes soirées, on évoque volontiers l'avenir du monde. Certains estiment qu'il n'y aura pas de krach financier, mais plutôt une lente dégradation de la situation économique. Certains pensent que le gouvernement américain réagira à la perte de «sécurité» énergétique en restreignant les libertés individuelles et d'autres pensent que l'État ne sera pas en mesure d'assurer les services de base à la population durant la crise. Les autorités, estiment-ils, seront largement impuissantes.

Pétrole: les prix vont continuer à monter, selon l'Opep

Le prix du pétrole va continuer à augmenter, surtout si la tendance suivie par l'économie américaine se maintient, selon le président de l'Opep, Chakib Khelil. Il a attribué les récents records du baril aux spéculateurs, troubles géopolitiques, et à la faiblesse du dollar. Le marché du pétrole avait bouclé la séance de vendredi au-delà de 132 dollars le baril à New York, au terme d'une semaine historique où les records se sont enchaînés et où les seuils symboliques des 130 dollars, puis des 135 dollars, sont tombés à toute allure. Depuis le 19 mai, les cours ont gagné plus de six dollars à New York et plus de sept dollars à Londres. Lundi, ils étaient orientés à la hausse dans les échanges électroniques en Europe mais dans un volume d'échange très faible en raison d'un jour férié à la fois en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. "Si l'Opep décide d'augmenter la production, (...) à cause de la spéculation, cette augmentation ne va pas vraiment faire baisser les prix", les causes de la hausse étant tous "facteurs hors du contrôle de l'organisation" des pays exportateurs de pétrole, a ajouté M. Khelil.

Pour vivre vieux, fréquentez des jeunes

Oubliez les régimes à "zéro calorie" ou les hormones de croissance: le secret de la longévité tient dans la fréquentation de la jeune génération, selon une étude réalisée sur des mouches et publiée lundi aux Etats-Unis. Pour leur étude qui paraît dans les annales de l'Académie nationale des sciences, les chercheurs ont élevé une espèce de toutes petites mouches à l'espérance de vie très courte (sod fly): un bocal contenait un groupe témoin, et un autre un groupe placé en compagnie d'un autre groupe de mouches plus jeunes, d'une espèce identique mais vivant plus longtemps. Les mouches élevées avec leurs cadettes ont vécu en moyenne deux fois plus longtemps que les autres. Et des tests ont ensuite montré qu'elles se trouvaient dans un meilleur état physique et étaient plus à même de survivre à des situations de stress dans leur environnement que les mouches témoins.

Ces résultats montrent que les interactions sociales avec des membres plus jeunes de l'espèce ont un effet bénéfique sur le plan physiologique, au moins pour ces petites mouches, a déclaré le principal auteur de l'étude, Chun-Fang Wu, professeur de biologie à l'université de l'Iowa. L'expérience n'a cependant pas permis de comprendre les mécanismes en cause. Une réponse à cette question pourrait avoir des implications pour la santé humaine, et notamment dans la connaissance des maladies liées à l'âge comme celles de Parkinson, Huntington ou Alzheimer. "Cette étude montre que l'espérance de vie des +sod flies+ est malléable et qu'elle peut être conditionnée par des interactions sociales, ce qui corrobore l'idée que l'environnement social peut avoir un impact bénéfique pour les personnes qui souffrent de maladies neurologiques liées à l'âge", écrivent les auteurs de l'étude.

mercredi, mai 21, 2008

La Cour rejette la demande des syndicats

La Cour supérieure de Saint-Jérôme a rejeté la demande des deux syndicats d'employés de TQS désireux que l'offre d'achat de Catalyst Capital soit soumise aux créanciers devant tenir une assemblée jeudi, en plus de celle de Remstar. La décision est tombée en fin d'après-midi, mercredi. Il s'agissait d'une tentative pour les travailleurs de TQS de sauver leur emploi. Dans son offre d'achat originale, rejetée par TQS au profit de celle de Remstar, la société de Toronto proposait de conserver les services d'information et la plupart des emplois y étant associés. On offrait en outre aux créanciers un plus fort pourcentage de remboursement. Remstar propose de rembourser entre 18 et 20 pour cent des sommes dues aux créanciers (notamment les producteurs), pour un total de 7 millions $. Il s'agissait d'une offre supérieure de 2,2 à 4 millions $. Catalyst, un fonds d'investissements privé, se dit en outre prêt à compenser Remstar pour les frais encourus jusqu'ici dans ses efforts pour acquérir TSQ, évalués à 1,5 million $. Les créanciers doivent se prononcer jeudi sur l'offre de Remstar. Si elle était rejetée, la porte serait ouverte pour Catalyst, mais l'ensemble de la procédure devrait être reprise. La semaine dernière, un juge avait refusé aux syndicats de TQS de reporter l'assemblée de jeudi et de traiter différemment des autres les créances relatives aux indemnités de départ et au temps supplémentaire, entre autres.

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mardi, mai 20, 2008

Le Parti indépendantiste tente sa chance

Un nouveau venu de la politique provinciale fera ses premières armes lundi à l'occasion des élections complémentaires. Le Parti indépendantiste, qui accuse le Parti québécois d'avoir baissé les bras sur la question nationale, présente des candidats dans les trois circonscriptions disputées, avec l'espoir de recueillir autant de votes que le Parti vert ou que Québec solidaire. «Si on a le même résultat que le Parti Vert du Québec et que Québec solidaire après seulement deux mois d'existence officielle, ce serait très bien, a dit le chef du Parti indépendantiste, Éric Tremblay, un jeune avocat de la région de Montréal. Le véritable défi du Parti indépendantiste est d'augmenter sa visibilité et son taux de notoriété.»

Le Parti indépendantiste rêve déjà d'une majorité à l'Assemblée nationale qui lui permettrait de déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec et d'adopter une constitution pour le nouveau pays. M. Tremblay ne mâche pas ses mots à l'endroit du Parti québécois. «Le PQ est devenu, au même titre que le Parti libéral et que l'ADQ, un parti fédéraliste, puisqu'il se contente des pouvoirs d'une province et qu'il veut quémander à Ottawa le rapatriement de certains pouvoirs», a-t-il déploré, ajoutant que «les indépendantistes n'ont plus de temps à perdre dans le Parti québécois». Il n'affiche ainsi aucun remords à éventuellement diviser le vote souverainiste, puisqu'il croit que le mouvement souverainiste est déjà déchiré, citant notamment le piètre score du PQ aux dernières élections générales. Il ne s'est par ailleurs pas montré tendre envers la chef Pauline Marois, qui, croit-il, a abandonné l'idée d'indépendance du Québec.

«Madame Marois ne peut pas être plus claire: elle a mis une croix définitive sur le projet de l'indépendance du Québec. D'ailleurs, c'est ce qu'elle dit dans son livre, qu'elle a sorti récemment. Son rêve, c'est de devenir la première femme première ministre du Québec, mais pour l'indépendance, il n'en est pas question.» Le Parti indépendantiste profite des élections complémentaires pour faire connaître les idées du parti en présentant dans Bourget Richard Gervais, professeur de philosophie, Colette Provost, biologiste, dans Pointe-aux-Trembles, et Jean-Roch Villemaire, étudiant au baccalauréat en sciences sociales, dans la circonscription de Hull. Éric Tremblay a confirmé qu'il se présentera aux prochaines élections générales, ajoutant qu'un comté en particulier, en région, l'intéresse beaucoup, mais sans vouloir préciser lequel.

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Medvedev déclare la guerre contre la corruption

Le nouveau président russe, Dmitri Medvedev, a lancé hier une croisade contre la corruption, qui «mine la confiance de l'opinion». Medvedev souligne, dans un discours diffusé par le service de presse du Kremlin, que la corruption «nuit au climat des affaires, affaiblit l'État, porte atteinte à son image, mais le principal, c'est que la corruption mine la confiance placée par l'opinion dans le gouvernement». «Il est évident que la corruption est une menace contre tout État», ajoute le président russe dans ce discours prononcé, moins de deux semaines après sa prise de fonctions, devant des responsables de la sécurité et de la justice réunis au Kremlin.

Le chef de l'État a ensuite signé un décret publié par le Kremlin qui fait de lui le président du conseil anticorruption et qui invite son chef de cabinet, Sergueï Narichkine, à présenter d'ici un mois un plan d'action national. Medvedev, qui a succédé à 42 ans à Vladimir Poutine, s'est engagé à moderniser l'économie russe, dont la corruption est considérée depuis des années comme l'un des principaux fléaux. En s'engageant dans la lutte contre ce phénomène, il emboîte le pas à ses prédécesseurs, Boris Eltsine, qui avait rallié la majorité des électeurs sur ce thème, et Poutine. Dans les deux cas, les promesses présidentielles ne se sont pas véritablement concrétisées. C'est même sous la présidence d'Eltsine, après l'effondrement de l'Union soviétique, que la corruption a pris de l'ampleur.

«Le niveau de la corruption demeure extrêmement haut», a du reste souligné Medvedev. «Pour la seule année 2007, 10 500 affaires criminelles de corruption ont été ouvertes, et nous comprenons parfaitement bien qu'il ne s'agit là que du sommet de l'iceberg.» Après avoir mis fin, dans les premiers jours de son mandat, aux inspections arbitraires de fonctionnaires dans les PME, considérées comme un outil d'extorsion de fonds, Medvedev a annoncé son intention de rendre plus transparentes les règles encadrant les achats publics. Il veut aussi lancer une campagne de sensibilisation de l'opinion, jugée trop tolérante envers la pratique des pots-de-vin.

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Warren Buffett, l'homme le plus riche du monde en visite à Lausanne

Le milliardaire américain Warren Buffett s'est montré très à l'aise à Lausanne, pour la deuxième étape de son voyage européen. Le facétieux homme d'affaires a répété qu'il cherchait à investir dans des entreprises familiales. Cheveux blancs, grosses lunettes, attablé devant un coca à la cerise, l'homme le plus riche du monde selon le magazine "Forbes" s'est montré fidèle à sa légende. Une septentaine de journalistes, de photographes et de cameramen se pressent dans l'auditoire de l'IMD, le très réputé institut de formation en management basé à Lausanne.

Tchèques, norvégiens, finlandais, hollandais, brésiliens, américains ou suisses, les journalistes demandent à Warren Buffettt s'il s'intéresserait à des investissements dans leurs pays. Le milliardaire de 77 ans répète ses conditions: des entreprises familiales réalisant un bénéfice avant impôts d'au moins 75 millions de dollars dans des domaines "qu'il comprend". Sa tournée à Francfort, Lausanne, Madrid et Milan lui permet de rencontrer des représentants de nombreuses entreprises familiales. Une opération de relations publiques, en quelque sorte: "J'espère que quand ces familles voudront vendre, peut-être d'ici cinq ans, elles me téléphoneront". L'homme d'affaires reste vague également sur sa succession. Trois personnes, au conseil d'administration de Berkshire Hathaway, "savent quoi faire s'il m'arrive quelque chose demain". La culture de la société restera la même, a-t-il assuré. Son successeur, "quelqu'un de très bien", est déjà choisi, mais Warren Buffettt n'est pas pressé de céder la place. Les 55 minutes sont écoulées. Précis comme sa Rolex, le milliardaire s'en va d'un pas vif vers son prochain rendez-vous.

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lundi, mai 19, 2008

L’intégrité du maire Béchard remise en question

Les agissements d’Éric Béchard à titre de président de la Régie intermunicipale de gestion des déchets du Bas-Saint-François ont eu des échos au conseil municipal de Wickham. Une lettre anonyme réclamant sa démission pour abus de confiance ayant été envoyée à de nombreux citoyens de la municipalité, pas moins de 150 personnes se sont présentées à la séance du conseil de lundi dernier pour en savoir davantage sur les diverses allégations contenues dans le document.

L’octroi d’un contrat de 12 500 $ au Théâtre du Ranch Joyal, une entreprise appartenant à Réjean Béchard, le père d’Éric Béchard, de même qu’à Roland Lemire et Jacinthe Desmarais, ses deux partenaires au sein de sa propre entreprise, la Fête du village, a notamment fait l’objet de questions. Spécialisée dans le domaine récréotouristique, le Théâtre du Ranch Joyal a été retenu par une résolution du conseil de la régie le 28 mai 2007 pour réaliser un rapport de recherche et développement sur le Centre de tri de Wickham. Or, M. Béchard admet avoir lui-même recommandé l’entreprise pour faire le travail. Questionné par La Pensée sur l’expertise du Théâtre du Ranch Joyal pour produire un tel rapport, M. Béchard a indiqué que l’entreprise n’a servi que d’intermédiaire dans ce dossier.

« Le Théâtre du Ranch a agi à titre de porteur de ballon, précise-t-il. Le travail a été donné à plusieurs sous-traitants. J’ai proposé cette solution parce que personne n’était prêt à prendre en charge la production du rapport dans son entier. Et le contrat a été octroyé par une résolution unanime de la régie et le rapport produit a été accepté par Recyc-Québec, un organisme gouvernemental. » Celui qui s’est retiré lors de la période de questions du conseil municipal lundi pour laisser le soin aux conseillers de répondre aux questions le concernant, n’a toutefois pas jugé bon de se retirer du conseil de la régie lors de l’octroi du contrat au Théâtre du Ranch Joyal. « Je n’avais aucun intérêt pécuniaire dans ce dossier, indique-t-il. De toute façon, le président vote rarement, seulement en cas d’égalité dans un vote et dans ce cas, je le rappelle, la résolution a été adoptée à l’unanimité. Par contre, mon père s’est retiré de son conseil lorsqu’ils ont accepté le contrat. »


Les élus s’en remettent à la régie
Invités à plusieurs reprises par les citoyens à prendre position dans ce dossier et sur la possibilité que le maire se soit placé en situation de conflit d’intérêt, les conseillers de la municipalité de Wickham ont préféré s’en remettre à la régie. « La prochaine réunion de la régie a lieu le 26 mai à 20 h au centre communautaire de Saint-Guillaume, a mentionné Daniel Fafard, conseiller. Nous les élus, nous allons nous y rendre et nous vous invitons à y être aussi. Vos questions doivent être adressées à la régie. On nous dit qu’il y a eu une enquête, mais nous n’avons jamais eu les résultats. »

Des citoyens ont même réclamé un vote de confiance de la part du conseil envers M. Béchard, ce qui a été refusé. « Nous n’allons pas faire un coup d’éclat pour vous faire plaisir, indique Guylaine Bluteau. C’est le président de la régie qui est en cause, pas le maire de Wickham. Ce n’est donc pas aux citoyens de Wickham à payer pour une enquête, mais à ceux des 10 municipalités de la régie. » « Ne partez pas avec l’illusion que le conseil se ferme les yeux, a toutefois ajouté Carole Côté. Mais nous avons le devoir d’aller de l’avant et surtout, de cogner aux bonnes portes. » Pour sa part, Éric Béchard a invité les gens qui estiment qu’il y a eu fraude ou qu’une enquête indépendante doit être tenue à porter plainte au ministère des Affaires municipales et des Régions ou à la Sûreté du Québec.

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Béchard : un salaire de 44 000 $ à titre de président de la Régie

Le passage d’Éric Béchard à titre de président de la Régie intermunicipale de gestion des déchets du Bas-Saint-François lui aura été très lucratif. Du 1er avril 2006 au 1er mars 2008, M. Béchard a touché pas moins de 746 $ par semaine en salaire, en plus d’une allocation de dépenses hebdomadaire de 109 $, pour un total de plus de 44 000 $ par année. En plus de cette rémunération, M. Béchard a présenté plusieurs comptes de dépenses pour le moins salés. À titre d’exemple, en juin 2007, il s’est fait rembourser 1770,95 $ pour des déplacements. Pour les mois de juillet et août 2007, c’est pas moins de 5770,14 $ qu’il a réclamés et reçus.

Il faut dire que sa rémunération a été majorée à quelques reprises durant ses mandats comme président. À son entrée en poste en avril 2004, il touchait 45 $ pour chaque présence à un conseil d’administration ou à une rencontre d’un comité, plus une allocation de dépenses d’un montant égal à la moitié de la rémunération, soit 22,50 $, selon les dispositions d’un règlement adopté par la régie en 2001. Avec l’approbation du conseil, sa rémunération a été augmentée une première fois en octobre 2005. Il touchait alors 315 $ par semaine, en plus d’une allocation de dépenses hebdomadaire de 157,50 $, pour un total de plus de 24 000 $ par année.

C’est en mai 2006 que sa rémunération a été augmentée à 746 $ par semaine, tout en maintenant une allocation de dépenses hebdomadaire de 109 $, une décision applicable de façon rétroactive au 1er avril 2006. La résolution a toutefois été adoptée par un vote divisé, alors que cinq personnes se sont prononcées contre la proposition et neuf pour. Le principal intéressé justifie ce salaire en expliquant qu’il a occupé pendant plus de deux ans les fonctions de directeur des opérations par intérim, à compter de l’autome 2005. « Le directeur des opérations est décédé et j’ai assuré l’intérim, précise M. Béchard. Je travaillais donc à temps plein pour la régie. J’ai fait du développement des affaires, en allant chercher une quinzaine de municipalités clientes en Mauricie. Mais on a décidé avec le conseil de me verser le salaire à titre de président, parce que si j’avais eu le poste de directeur des opérations, il aurait fallu que je quitte la présidence. Ce fut adopté par règlement et affiché dans les journaux. Nous avons vérifié et c’était légal. »

La directrice générale et le nouveau président sont toutefois incapables d’affirmer avec certitude que M. Béchard travaillait réellement à temps plein pour la régie. « C’est certain qu’il n’a jamais eu le poste de directeur des opérations officiellement, car il n’aurait pu continuer à être président en même temps, indique Nathalie Lemoine, directrice générale de la Régie intermunicipale de gestion des déchets du Bas-Saint-François. Moi, je quitte rarement le bureau. Est-ce qu’il travaillait à temps plein? Je ne sais pas, mais j’ai toujours eu affaire à lui comme président. »

Le nouveau président de la régie, Louis Roy, indique quant à lui que c’est justement la question de la rémunération qui a entraîné le vote de non-confiance du conseil envers M. Béchard en novembre 2007. « Combien d’heures il travaillait, je ne peux pas répondre là-dessus, mais nous lui avons demandé un compte rendu de ses activités et c’est comme ça que toute l’histoire a commencé et que nous en sommes arrivés au vote de non-confiance. Pour le compte de dépenses et le salaire, il nous a toujours amené les augmentations en douce, lors de rencontres à huis clos. »

Comparaison
À titre de comparaison, Réjean Pion, le président de la Régie intermunicipale de gestion des déchets de la région maskoutaine, qui dessert la région d’Acton, reçoit 171,09 $ pour chaque conseil d’administration ou comité exécutif auquel il assiste, soit une rémunération de 114,06 $ et une allocation de dépenses de 57,03 $. Considérant qu’il y a 11 séances du conseil d’administration et 11 séances du comité exécutif par année, il touche environ 3800 $ par année pour son rôle de président.

Pour sa part, la directrice générale de la régie du Bas-Saint-François, Mme Lemoine, touche un salaire de 18,58 $ de l’heure, pour un salaire annuel de 36 000 $ par année. En mars 2008, le conseil d’administration de la Régie intermunicipale de gestion des déchets du Bas-Saint-François a toutefois révisé sa position en ramenant la rémunération du président à 120 $, plus 60 $ d’allocation de dépenses, pour chaque présence à un conseil ou un comité. Il faut dire qu’un superviseur des opérations, Mario Duchesneau, a été embauché par la régie le 15 janvier 2008.

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Une enquête dont personne n’a entendu parler

Devant les nombreuses questions des citoyens, Éric Béchard a affirmé lundi que la Régie intermunicipale de gestion des déchets du Bas Saint-François avait décidé de faire une enquête interne à son sujet. Or, ni la directrice générale de l’organisme, Nathalie Lemoine, ni le nouveau président, Louis Roy, n’ont eu écho de cette enquête. Le principal intéressé a pourtant indiqué que M. Roy siégeait sur le comité chargé de l’enquête. « Je n’ai jamais entendu parler de ça, alors je ne siège certainement pas là-dessus, a-t-il indiqué à La Pensée. J’ai manqué quelques séances cet hiver alors peut-être qu’il en a été question pendant mon absence, mais je ne peux pas vous en dire plus là-dessus. » Pour sa part, la directrice générale n’a trouvé aucune résolution ni document relatif à un comité d’enquête et affirme ne pas être au courant de l’existence d’une telle investigation.

Non-confiance
Il importe également de préciser qu’Éric Béchard a fait l’objet d’un vote de non-confiance à titre de président le 26 novembre 2007. Seulement deux membres du conseil d’administration avaient alors réitéré leur confiance, contre 12 votes de non-confiance. M. Béchard a tout de même décidé de terminer son mandat, puisque ce vote n’avait aucune valeur juridique. Il a toutefois décidé de ne pas se représenter comme président. Il a donc été remplacé le 28 avril par Louis Roy, conseiller à la municipalité de L’Avenir. Questionné sur l’octroi d’un contrat de recherche et développement de 12 500 $ au Théâtre du Ranch Joyal en mai 2007, Louis Roy, qui siégeait déjà au conseil à l’époque, a précisé qu’il est parfois difficile d’obtenir la parole dans les assemblées. « Vous savez, parfois tout se déroule tellement vite dans les conseils, que personne n’a le temps de poser de questions, indique-t-il. Peut-être que c’est voulu comme ça. Mais je ne suis pas là pour blanchir ni salir M. Béchard. Mon rôle est de m’occuper des 10 municipalités de mon territoire. »

Le Centre de tri fermé... et rouvert
Par ailleurs, le Centre de tri de Wickham, qui a fait l’objet du rapport de recherche, a été fermé par la régie en décembre 2007. « M. Béchard nous a dit que le centre de tri, qui triait les tubes de fils, n’était pas rentable, alors nous l’avons fermé et nous avons rapatrié les équipements », mentionne M. Roy. Or, une entreprise a été créée le 27 décembre 2007 à Wickham, sous le nom de Tritubes, pour faire de la récupération et du recyclage de tubes de cartons et de fils. Cette entreprise appartient à Roland Lemire, Jacinthe Desmarais et Richard Morin, tous trois partenaires d’Éric Béchard dans ses entreprises de la Fête au village de Wickham. « Moi, je ne suis pas là-dedans, précise Éric Béchard. Je leur ai donné un coup de main au départ pour leur expliquer comment ça fonctionnait, mais c’est tout. »

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dimanche, mai 18, 2008

L'économie américaine demeure la plus compétitive du monde

Pour la quinzième année de suite, les États-Unis occupent la première place mondiale au chapitre de la compétitivité, devant 54 autres pays, révèle une étude suisse publiée jeudi par l'école de commerce IMD de Lausanne. Comme c'était le cas lors du précédent classement, Singapour et Hong Kong se trouvent juste derrière les États-Unis. La Suisse grimpe deux échelons et prend la quatrième place devant le Luxembourg.

Le Canada occupe le huitième rang, un bond de deux places, après l'Australie et le Danemark. En queue de peloton, on retrouve l'Afrique du Sud et l'Ukraine. Le Venezuela ferme la marche. La bonne tenue du marché domestique américain -- qui demeure le plus solide de la planète -- explique la performance des États-Unis. Le pays surpasse en effet tous les autres en termes d'investissements, de souscriptions d'actions et d'exportation de services commerciaux.

Autres explications: la domination américaine dans les technologies de pointe et la forte capacité du pays à réunir du capital risque pour la création d'entreprise. L'économie des États-Unis montre toutefois des signes de faiblesse, similaires à ceux qui avaient précédé la récession japonaise du début des années 90 alors que le Japon était en pleine croissance, observe l'étude. La comparaison avec le Japon connaît toutefois ses limites. Les décideurs japonais étaient des bureaucrates et des politiciens lents à réagir alors que les experts américains sont habitués à prendre des mesures rapidement, indique l'étude. «La grande question est de savoir si les États-Unis seront encore numéro un l'an prochain», explique Stéphane Garelli, le directeur du projet. M. Garelli rappelle que le classement étant basé sur des données datant de 2007, il ne tient pas compte des problèmes récemment rencontrés par les États-Unis sur les marchés financiers.

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Une réplique de magnitude 6 frappe le sud-ouest de la Chine

Selon Swissinfo, au moins trois personnes sont mortes et plus de 50 ont été blessées dans une forte réplique du séisme dans le sud-ouest de la Chine. Selon le centre chinois de sismologie (CENC), la réplique était de magnitude 6 sur l'échelle de Richter. La secousse s'est produite dans la nuit près de la ville de Jiangyou, dans le Sichuan. Cette réplique entrave encore un peu plus la recherche de survivants au séisme et l'aide aux quelque cinq millions de réfugiés. Ceux-ci sont en outre menacés par des risques d'épidémies.

Depuis le tremblement de terre de magnitude 7,9 qu'a frappé la Chine, le sud-ouest du pays a enregistré plus de 20 répliques d'une magnitude de plus de 5. Selon le dernier bilan officiel, le séisme a fait 32'477 morts confirmés dans toutes les régions touchées.Les autorités recensaient également 220'109 blessés. Les secouristes ont néanmoins réussi à sauver un rescapé resté 139 heures sous des décombres. Samedi, ils avaient pu dégager au moins 63 personnes et rétablir les routes entre les deux districts du Sichuan les plus touchés par le séisme, ceux de Beichuan et Wenchuan. Les contrôles effectués sur les installations nucléaires du pays ont aussi montré qu'elles étaient "sûres".

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samedi, mai 17, 2008

Selon l'ONU, l'économie mondiale vacille

NATIONS UNIES -- L'économie mondiale «vacille au bord» d'un retournement sévère et ne croîtra que de 1,8% en 2008, ont déclaré les Nations unies à l'occasion de leurs projections économiques révisées de milieu d'année, alors qu'ellles prédisaient 3,4% en début d'année. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 3,8% de croissance mondiale enregistrés en 2007 et cette morosité devrait s'étendre à 2009, où il est prédit un modeste 2,1%, selon un rapport de l'ONU publié jeudi. Le document, une actualisation de milieu d'année du rapport «Situation et perspectives de l'économie mondiale 2008», attribue la responsabilité de ce retournement à la dégradation des secteurs immobiliers et financiers aux États-Unis pendant le premier trimestre, laquelle devrait «continuer et être un facteur de ralentissement majeur pour l'économie mondiale encore en 2009».

Les pays en développement ne vont toutefois pas souffrir autant, remarque l'ONU, leur croissance devant atteindre les 5% cette année et 4,8% l'année prochaine - en deçà malgré tout du solide 7,3% enregistré en 2007. Les experts de l'ONU estiment que l'aggravation de la crise du crédit dans les principales économies internationales, provoquée par l'effondrement des prix de l'immobilier aux États-Unis, alliée à la baisse du cours du dollar et à la hausse des cours du pétrole et des matières premières «constituent, tous, des risques considérables pour la croissance économique» à la fois dans les pays développés et en développement. Si le rapport mise donc sur 1,8% de croissance mondiale en 2008, le chiffre final dépendra largement des développements rencontrés aux États-Unis. La croissance économique mondiale pourrait ainsi tomber à 0,8% si la crise des crédits hypothécaires américains (subprimes) atteint plus durement les autres pays. En revanche, elle pourrait remonter à 2,8% cette année et 2,9% l'année suivante si les mesures monétaires et fiscales prises par le gouvernement américain parviennent à relancer la consommation et à restaurer la confiance des investisseurs et des banques, indique le rapport.

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Le TSX atteint un 3e sommet historique cette semaine

Le principal indice de la Bourse de Toronto a clôturé vendredi à un niveau record - pour la troisième fois cette semaine -, les investisseurs continuant à accumuler les titres des secteurs de l'énergie et des métaux, tandis que le cours du pétrole atteignait, lui aussi, de nouveaux sommets. Les indices new-yorkais n'ont cependant pas connu une aussi bonne journée et ont mis fin aux échanges sur une note mitigée, les courtiers étant déchirés par des données contradictoires sur la construction domiciliaire et la confiance des consommateurs. Le S&P/TSX a clôturé en hausse de 156,14 points, à 14 984,2 points. L'indice de référence du parquet torontois avait dépassé lundi son ancien sommet de clôture de 14 625,7 points, atteint en juillet dernier, avant d'établir deux nouveaux records, en incluant celui de vendredi. Sur l'ensemble de la semaine, le S&P/TSX a pris 463 points, soit 3,2 pour cent. Cette plus récente flambée des cours de la Bourse de Toronto porte l'indice quelque 2800 points au-dessus du creux touché en janvier -- une performance essentiellement attribuable à la vigueur des ressources naturelles. La Bourse de croissance de Toronto a pour sa part progressé de 35,24 points à 2611,32 points, tandis que le dollar canadien a pris 0,02 cent US à 110,02 cents US. A New York, la moyenne des titres industriels du Dow Jones a cédé 5,86 points pour clôturer à 12 986,8 points. L'indice composite du Nasdaq a quant à lui reculé de 4,88 points à 2528,85 points, tandis que l'indice S&P 500 a avancé de 1,78 point à 1425,35 points.

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Grande-Bretagne: un petit-fils de la reine s'est marié à Windsor

Peter Phillips, le petit-fils le plus âgé de la reine Elizabeth II, a épousé sa fiancée canadienne Autumn Kelly au château de Windsor. Les principaux membres de la famille royale ont assisté à la cérémonie. Tous deux âgés de 30 ans, les époux se sont dit "oui" dans la chapelle Saint George du château de Windsor, la résidence favorite de la reine d'Angleterre à l'ouest de Londres. Le jeune homme, qui travaille dans le sponsoring des courses automobiles, est le fils de la princesse Anne et le 11e dans l'ordre de succession au trône. Peter Phillips a rencontré Antumn Kelly, une Montréalaise, en 2003 au Grand Prix de Formule 1 de Montréal. La jeune femme, une catholique, s'est convertie à l'anglicanisme, pour permettre à son époux de garder son rang dans l'ordre de succession au trône.

lundi, mai 12, 2008

La chasse aux sites et aux blogs non déclarés a commencé

Reporters sans frontières s’inquiète de la volonté affichée par les autorités chinoises de fermer tous les sites et weblogs basés en Chine qui ne se seraient pas inscrits sur les registres officiels. Cette décision est d’autant plus préoccupante que Pékin a par ailleurs annoncé qu’il disposait d’un nouveau système pour surveiller en temps réel les sites enregistrés et repérer ceux qui refusent de se plier à cette procédure.

"Par ce type d’annonce, les autorités chinoises cherchent avant tout à intimider les responsables de site et les webloggers. Les autorités souhaitent également pousser les publications les plus libres de ton à migrer vers l’étranger, où elles seront rendues inaccessibles par les systèmes de filtrage. Quant à ceux qui continueront de publier, sous leur vrai nom, sur des sites hébergés en Chine, ils n’auront d’autre alternative que d’éviter les sujets politiques, ou de relayer la propagande du parti unique. Cette décision devrait permettre au pouvoir de contrôler de manière encore plus efficace l’information en ligne", a déploré l’organisation.

Le ministère de l’Industrie de l’Information (MII) a publié, le 20 mars, un décret imposant à tous les sites Web hébergés en Chine, commerciaux ou non, de s’inscrire sur ses registres avant le 30 juin prochain, en indiquant l’identité complète des responsables de publication. Officiellement, cette mesure a pour objectif de contrôler les informations qui "mettent en danger le pays". Selon des chiffres officiels, près de 75 % des sites chinois se seraient déjà pliés à cette procédure. D’après l’agence de presse russe Interfax, le ministère aurait ensuite annoncé, début juin, le lancement d’un nouveau système, appelé "Night crawler" (pa chong en chinois), permettant de localiser et de bloquer l’accès aux sites ne s’étant pas enregistrés.

Les opérateurs de télécoms, les hébergeurs et les grands portails d’information chinois ont été mis à contribution par les autorités pour rappeler à leurs utilisateurs que cette procédure était obligatoire. En mai, de nombreux webloggers ont ainsi reçu un e-mail leur intimant de s’enregistrer, faute de quoi leur blog serait déclaré illégal. Un blogger basé en Chine a expliqué à Reporters sans frontières, sous le couvert de l’anonymat, que son site avait récemment été rendu inaccessible par la police de Shanghai pour défaut d’enregistrement. Lorsqu’il a téléphoné au MII pour s’informer sur la marche à suivre pour régulariser sa situation, on lui a répondu que, dans son cas, ce n’était de toute façon "pas la peine" de s’enregistrer, car "un blog indépendant n’avait aucune chance d’obtenir l’autorisation de publier".

Chine: un séisme a fait près de 9000 morts dans le Sichuan

Pékin - Un puissant séisme de 7,8 degrés sur l'échelle de Richter a frappé le sud-ouest de la Chine, faisant près de 9000 morts, essentiellement dans le Sichuan. Les autorités craignent un bilan plus lourd, le district de Wenchuan où se trouve l'épicentre étant encore inaccessible. D'autres informations font en outre état de 10'000 blessés et mentionnent des bâtiments effondrés dans toute cette zone, à l'instar du district de Beichuan où 80% des immeubles ont été détruits. Le séisme a fait s'effondrer comme des châteaux de cartes huit écoles, un hôpital et deux usines chimiques, dont les décombres retiennent encore prisonnières des centaines de personnes. Quelque 80 tonnes d'ammoniac liquide hautement corrosif se sont échappées de ces sites, provoquant l'évacuation de 6000 riverains.

Les provinces du Gansu, du Yunnan ainsi que la vaste municipalité de Chongqing (sud-ouest) ont aussi été touchées par le tremblement de terre, le plus dévastateur depuis trente-deux ans en Chine. Le président Hu Jintao a ordonné la mobilisation générale des secours pour venir en aide aux victimes. Des milliers de soldats ont été dépêchés sur place avec du matériel médical. Le premier ministre Wen Jiabao a lui qualifié le séisme de "désastre". Il a appelé la population au calme et au courage. La secousse a été ressentie à des milliers de kilomètres, comme à Shanghaï et Pékin, où, peu après la pause déjeuner, des immeubles de bureaux se sont brutalement vidés de leurs occupants, pris de peur. Aucune victime ni dégât n'y ont été signalés et les installations olympiques n'ont pas été endommagées. Selon des géologues, le violent séisme est lié à une poussée du plateau tibétain vers le Nord et l'Est. Le plateau tibétain est soulevé par la pénétration de l'Inde dans la plaque eurasienne, qui a débuté il y a 50 millions d'années. C'est ce vaste mouvement qui a créé la chaîne himalayenne, qui culmine à 8848 mètres et dont l'élévation se poursuit encore aujourd'hui.

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lundi, mai 05, 2008

Essai sur le fédéralisme américain

Voici mon seul travail universitaire que j'ai fait de ma vie. Peut-être le dernier? Je l'ai retrouvé en faisant le ménage de mon ordinateur, je ne l'ai pas relu, mais bon...


Est-ce que le fédéralisme américain est trop centralisateur? La réponse à cette question n’est pas si facile à trouver. Car pour donner une explication claire et surtout juste, il faudrait s’informer sur toute les formes de fédéralisme que le monde a connu à travers les époques afin de comparer adéquatement le système fédérale américain. Partout sur la planète se mode de gouvernance a évoluer en une multitude de direction avec des résultats fort différent. Peu importe le degré de centralisation du fédéralisme américain il y en aura toujours un où les pouvoirs seront plus canalisé au gouvernement fédérale. Je pense instinctivement au fédéralisme soviétique pour qu’en nommer un. À l’inverse il y a des pays où leur l’évolution de l’idéologie de la gouvernance fédéralisme s’est tellement tourné vers une décentralisation des pouvoirs qu’ils n’ont presque plus rien en commun avec le modèle américain. Conséquemment, je serai enclin à répondre que le fédéralisme américain est plutôt centralisateur lorsqu’il est mit en comparaison avec la plupart des autres structures fédérale ailleurs dans le monde. Néanmoins, il faut y ajouter un bémole car il y aura toujours des modèles de fédéralisme qui seront infiniment plus concentré à travers le monde et le temps.


Avant de débuter une argumentation, il serait de circonstance de rappeller les motivations invoquées par les tenants de ce genre de système de gouvernence. Pour commencer, la première esquisse de fédéralisme nous vient des cinq nations iroquoises. Ces cinq nations ont formé la première forme de fédéralisme à avoir fonctionné. Les avantages de ce genre de système politiques sont nombreux. Premièrement la base du fédéralisme repose sur une double structure de gouvernement avec des compétences spécifiques à chacun des niveaux. le fédéralisme offre la possibilité de créé un espace commerciale commun. De plus, le fédéralisme tente de tenir compte des minorités culturelles, linguistiques, économiques et religieuses du pays où ce système est mit en place. Sans compter que le fédéralisme est un terme et concept plutôt vague qui peut prendre plusieurs forme. Il y a autant de forme de fédéralisme que de pays qui l’exerce.

Toujours est-il que ses détracteurs réponderont que le fédéralisme n’est qu’un moyen de miner le désirs d’émancipation des peuples en leur laissant quelques pouvoirs mineurs comme la santé, la langue et la culture en continuant d’avoir la main mise sur les champs de compétences plus importants comme l’armée, les relations internationales et la politique monétaire du pays en question . Nous pouvons prendre en exemple le cas de l’Alégérie,une ancienne colonie française, quand les algériens ont commencé à communiquer leurs désirs d’indépendance nationale. Le président français de l’époque, charles de gaulle, avait avancé l’idée d’un fédéralisme incluant l’Algérie.

L’origine du fédéralisme américain prend forme avec le Congrès continental, de 1765 à 1774 qui était un fédéralisme réunissant les 13 colonies pour faire front commun contre l’Angleterre. Néanmoins, l’idée avant déjà été lancé lors du congrès d’Albanie en 1754, il était alors question de réunir tout les territoires britanniques en Amérique du Nord afin de mieux coordonner l’attaque des français.

Pendant plus d’une siècle le rôle du gouvernement fédérale américain était passablement restreint. Son unique but était de maintenir la paix et l’ordre sur le territoire. Toutefois, l’influence de ce palier de gouvernement a considérablement augmenté à partir de 1913 quand l’ont effectua des changements à la constitution pour y inclure un pouvoir de taxation sur le revenu; l’impôt. Dès lors, le fédérale se retrouva avec des revenus supplémentaires qui lui permis de s’interesser à de nouvelles tâches. Conséquament, le fédéralisme américain commença doucement à se centraliser. Par la suite le président américain Abraham Lincoln a sérieusement contribué à concentrer les pouvoirs en direction de Washington lors de la guerre de cessession en décrêtant un blocus contres les états sudistes, en saisissant les avoirs du gouvernement puis en suspendant l’habeas corpus. Toutes ces mesures drastiques ont permis de mieux consolider le pouvoir du gouvernement fédérale.

Cependant, en comparant le fédéralisme américain avec d'autre forme de fédéraliste, prenons l'exemple du fédéralisme Belge, le premier est franchement plus centralisateur que le second. L'évolution de ses deux formes de fédéralisme sont diamétralement opposé. Nous pouvons commencer cette comparaison avec leur population respective. Tout d'abord le peuple américain est plutôt homogène; une population anglo-saxone, principalement chrétienne où les minorités sont dispercé à travers le pays.Tandis que la Belgique se compose de deux peuples, d'un côté les Wallons, francophone et de l'autre les flamands, néerlandophone. Ce clivage culturele, l’histoire et le rapport de force entre les deux populations qui composent ce pays à largement marqué le fédéralisme de Belgique. Plusieurs fois dans leurs histoires, les belges n'ont pas hésité à ouvrir leur constitution pour modifier les responsabilités de chacun des paliers du gouvernement. Ces changements ont principalement été fait pour donner plus de latitute au provinciale pour satisfaire les désirs d'autonomie de la population flamande. Plusieurs fois, des pouvoirs ont été transfèré de palier si bien qu'il ne reste pratiquement plus que les relations internationales, la monnaie et les forces armées qui est de jurédiction fédérale. Donc nous pouvons facilement admettre que le fédéralisme américain est réellement plus centralisateur que le fédéralisme belge.

Nous pourrions pratiquement faire le même rapprochement avec le fédéralisme canadien. Devons nous rappeller que le Canada est aussi composé de deux populations bien distincte, l’une anglophone protestante et l’autre francophone catholique. Là encore la cohabitation de deux peuples au sein du même pays à grandement influencé l’orientation que le fédéralisme canadien a prit. Bien qu’il n’a pas abouti à un fédéralisme très décentralisé comme celui de la Belgique. Ici aussi nous avons une population qui a eu plusieurs fois durant son histoire des désirs d’émancipations. Ces désirs se sont traduit par une défense farouche des champs de compétences des provinces. Nous avons qu’a penser au tollé qu’a créé les fameuses bourses du millénaire distribuées par le gouvernement fédérale. Ce genre d’ingérence dans les champs compétences des États américains par le gouvernement fédérale sont fréquentes, voir même normale dans le fédéralisme américain. Cependant ce genre de dérives ne se fait pas sans accrochement dans le système canadien. Chaque niveau de gouvernement à ses compétences bien défini par la constitution et sont rarement remis en question. Donc ici aussi nous pouvons dire que le fédéralisme américain est nettement plus centralisateur que le fédéralisme canadien. Toutefois, je crois que le premier est indubitablement moins remis en question que ce dernier.


Certains diront que le concept de fédéralisme est une structure plutôt vague qui pourrait facilement tournée au conflit et à la discorde si les champs de compétences de chacun des niveaux de gouvernement n’a pas été clarifier et noté par écrit dès le début de l’édification de ce mode de gouvernance. Les mauvaises langues pourraient invoquer que sans un partage de compétences bien défini, le gouvernement fédérale peut s’accaparrer de toute les nouvelles responsabilités s’ajoutant a cause des nouvelles technologie ou des nouveaux besoin de la population. Ce qui ajouterait à la centralisation des pouvoirs au États-Unies d’Amérique. Toutefois, cette absence de séparation bien marqué des pouvoirs peut amener à des compromis admirables entre le gouvernement centrale et celui des états. En effet, comme le dit Jim Fuller dans son texte Les nouveaux Partenariats, de nos jours il y aurait près de six cents programmes fédéraux qui ne sont plus administré exclusivement par le gouvernement fédérale. Bien que ses programmes sont financé en très grande partie par ce dernier, se sont maintenant les divers États et localités qui ont le devoir (ou prévilège) d’administré l’argent reçu. Ceci est un bon exemple de la souplesse du fédéralisme américain quand les acteurs en question sont ouvert à la négociation et au dialogue.

Nous pouvons donc conclure, à la lumière des différentes formes de fédéralisme dans le monde, que les États-Unis d’Amérique se sont doté d’une administration centrale forte qui concentre la grande partie de l’argent et des pouvoirs en place. De là, il n’y a qu’un pas à franchir pour déclarer que le fédéralisme américain est trop centralisateur. Surtout qu’il est facile de trouver des exemples qui appuiront cette hypothèse. Toujours est-il que rien n’est blanc ou noir dans ce monde et il existe ici et là des spécimens de fédéralisme qui ferait passer les États-Unis comme un gouvernement plutôt décentralisé

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Autriche: le puzzle des événements à Amstetten est presque complet

Le "puzzle" de la séquestration durant 24 ans d'une femme par son père incestueux à Amstetten en Autriche est presque complet, a indiqué le responsable de l'enquête, une semaine après la découverte du drame. Le suspect ne semble pas avoir eu de complices. Il n'existe "aucune indication" que le suspect, âgé de 73 ans ait pu bénéficier de complicités, a précisé Franz Polzer. Le policier a jugé fantaisistes des témoignages, publiés dans la presse, selon lesquels un tiers, ainsi que la femme du suspect, auraient été aperçus à proximité de la cave en compagnie du père incestueux. M. Polzer a toutefois confirmé l'authenticité des détails sur la séquestration publiés la veille par l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel" et issus du témoignage de la victime, recueilli par la police le 26 avril.

Le magazine avait notamment indiqué que la séquestration avait débuté le 28 août 1984, alors que la jeune femme avait 19 ans, et que celle-ci avait vécu jusqu'en 1993 dans une seule pièce, où elle était régulièrement violée en présence de ses trois premiers enfants nés en 1988, 1990 et 1992. Les enquêteurs poursuivent leurs minutieuses et pénibles investigations dans la cave de 60 mètres carrés où la femme a été violée et séquestrée en compagnie de trois des sept enfants nés de l'inceste. Dans son interview au "Kurier", M. Polzer a confirmé que le père incestueux avait transformé en cachot l'abri antiatomique aménagé dans sa cave "bien avant d'arrêter son choix sur une de ses filles" pour la séquestrer en 1984. L'homme encourt la prison à perpétuité si le crime d'"homicide par négligence" du nourrisson est retenue contre lui. En droit autrichien, les viols ne sont passibles que de 15 ans de prison et la séquestration de 10 ans. Ces peines ne s'additionnent pas.

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