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vendredi, mars 09, 2012

Élections québécoises - La tâche sera ardue pour les candidates péquistes

La chef péquiste Pauline Marois a profité de la Journée internationale de la femme, hier, pour annoncer les candidatures de cinq femmes qui se présenteront sous la bannière du Parti québécois (PQ) lors des prochaines élections. La tâche s'annonce toutefois ardue pour trois d'entre elles, qui devront affronter de grosses pointures du Parti libéral et de la Coalition avenir Québec (CAQ). Pour faire la lutte au chef de la CAQ, François Legault, dans l'Assomption, le PQ comptera sur la présidente du conseil exécutif de la circonscription, Lizabel Nitoi, une enseignante d'origine roumaine.

La nouvelle candidate du PQ dans Châteauguay, Maryse Perreault, aura un adversaire redoutable en la personne du ministre des Transports, Pierre Moreau. Mme Perreault est présidente-directrice générale de la Fondation pour l'alphabétisation depuis 2006 et a cumulé plusieurs expériences dans le domaine de l'éducation.

Dans Bourassa-Sauvé, Marianne Dessureault devra affronter la ministre de l'Éducation, Lyne Beauchamp. La nouvelle candidate est étudiante à l'Université de Montréal au baccalauréat en études internationales. Les deux autres candidates présentées hier par Mme Marois sont Suzanne Proulx, dans Sainte-Rose, une syndicaliste venue de la FTQ qui a travaillé dans le développement économique local, et Annie Jean, dans Drummond-Bois-Francs, la directrice générale de Centraide pour le Centre-du-Québec.

La chef péquiste a reconnu que certaines de ces circonscriptions ne seront pas faciles à gagner. Elle s'est toutefois dite persuadée que les nouvelles candidates constituent «un plus» pour le PQ et s'est réjouie que de nouvelles femmes se joignent à son équipe. Mme Marois aimerait même que les femmes représentent la majorité des candidats péquistes lors du prochain scrutin. «Idéalement, c'est ce que je souhaiterais. Je ne crois pas que je pourrai arriver à ce résultat, mais je tends vers ce résultat», a-t-elle affirmé hier en conférence de presse, à Montréal. Le défi demeure difficile à relever, car «les femmes craignent encore le pouvoir», a-t-elle ajouté.