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samedi, mai 17, 2008

Selon l'ONU, l'économie mondiale vacille

NATIONS UNIES -- L'économie mondiale «vacille au bord» d'un retournement sévère et ne croîtra que de 1,8% en 2008, ont déclaré les Nations unies à l'occasion de leurs projections économiques révisées de milieu d'année, alors qu'ellles prédisaient 3,4% en début d'année. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 3,8% de croissance mondiale enregistrés en 2007 et cette morosité devrait s'étendre à 2009, où il est prédit un modeste 2,1%, selon un rapport de l'ONU publié jeudi. Le document, une actualisation de milieu d'année du rapport «Situation et perspectives de l'économie mondiale 2008», attribue la responsabilité de ce retournement à la dégradation des secteurs immobiliers et financiers aux États-Unis pendant le premier trimestre, laquelle devrait «continuer et être un facteur de ralentissement majeur pour l'économie mondiale encore en 2009».

Les pays en développement ne vont toutefois pas souffrir autant, remarque l'ONU, leur croissance devant atteindre les 5% cette année et 4,8% l'année prochaine - en deçà malgré tout du solide 7,3% enregistré en 2007. Les experts de l'ONU estiment que l'aggravation de la crise du crédit dans les principales économies internationales, provoquée par l'effondrement des prix de l'immobilier aux États-Unis, alliée à la baisse du cours du dollar et à la hausse des cours du pétrole et des matières premières «constituent, tous, des risques considérables pour la croissance économique» à la fois dans les pays développés et en développement. Si le rapport mise donc sur 1,8% de croissance mondiale en 2008, le chiffre final dépendra largement des développements rencontrés aux États-Unis. La croissance économique mondiale pourrait ainsi tomber à 0,8% si la crise des crédits hypothécaires américains (subprimes) atteint plus durement les autres pays. En revanche, elle pourrait remonter à 2,8% cette année et 2,9% l'année suivante si les mesures monétaires et fiscales prises par le gouvernement américain parviennent à relancer la consommation et à restaurer la confiance des investisseurs et des banques, indique le rapport.

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