Warren Buffett, l'homme le plus riche du monde en visite à Lausanne
Tchèques, norvégiens, finlandais, hollandais, brésiliens, américains ou suisses, les journalistes demandent à Warren Buffettt s'il s'intéresserait à des investissements dans leurs pays. Le milliardaire de 77 ans répète ses conditions: des entreprises familiales réalisant un bénéfice avant impôts d'au moins 75 millions de dollars dans des domaines "qu'il comprend". Sa tournée à Francfort, Lausanne, Madrid et Milan lui permet de rencontrer des représentants de nombreuses entreprises familiales. Une opération de relations publiques, en quelque sorte: "J'espère que quand ces familles voudront vendre, peut-être d'ici cinq ans, elles me téléphoneront". L'homme d'affaires reste vague également sur sa succession. Trois personnes, au conseil d'administration de Berkshire Hathaway, "savent quoi faire s'il m'arrive quelque chose demain". La culture de la société restera la même, a-t-il assuré. Son successeur, "quelqu'un de très bien", est déjà choisi, mais Warren Buffettt n'est pas pressé de céder la place. Les 55 minutes sont écoulées. Précis comme sa Rolex, le milliardaire s'en va d'un pas vif vers son prochain rendez-vous.
Libellés : Economie
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