Le Parti indépendantiste tente sa chance
Le Parti indépendantiste rêve déjà d'une majorité à l'Assemblée nationale qui lui permettrait de déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec et d'adopter une constitution pour le nouveau pays. M. Tremblay ne mâche pas ses mots à l'endroit du Parti québécois. «Le PQ est devenu, au même titre que le Parti libéral et que l'ADQ, un parti fédéraliste, puisqu'il se contente des pouvoirs d'une province et qu'il veut quémander à Ottawa le rapatriement de certains pouvoirs», a-t-il déploré, ajoutant que «les indépendantistes n'ont plus de temps à perdre dans le Parti québécois». Il n'affiche ainsi aucun remords à éventuellement diviser le vote souverainiste, puisqu'il croit que le mouvement souverainiste est déjà déchiré, citant notamment le piètre score du PQ aux dernières élections générales. Il ne s'est par ailleurs pas montré tendre envers la chef Pauline Marois, qui, croit-il, a abandonné l'idée d'indépendance du Québec.
«Madame Marois ne peut pas être plus claire: elle a mis une croix définitive sur le projet de l'indépendance du Québec. D'ailleurs, c'est ce qu'elle dit dans son livre, qu'elle a sorti récemment. Son rêve, c'est de devenir la première femme première ministre du Québec, mais pour l'indépendance, il n'en est pas question.» Le Parti indépendantiste profite des élections complémentaires pour faire connaître les idées du parti en présentant dans Bourget Richard Gervais, professeur de philosophie, Colette Provost, biologiste, dans Pointe-aux-Trembles, et Jean-Roch Villemaire, étudiant au baccalauréat en sciences sociales, dans la circonscription de Hull. Éric Tremblay a confirmé qu'il se présentera aux prochaines élections générales, ajoutant qu'un comté en particulier, en région, l'intéresse beaucoup, mais sans vouloir préciser lequel.
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