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lundi, septembre 29, 2008

L'économie au Québec - Que feront nos gouvernements ?

Le Québec échappe à la récession, titraient les journaux de fin de semaine en rapportant les données publiées vendredi par l'Institut de la statistique. Pour être exact, il aurait fallu lire «échappait» puisqu'il s'agit des résultats du trimestre clos en juin dernier, soit quelques mois avant la crise financière américaine. Est-il encore possible de faire durer le beau temps? En lisant les résultats du printemps dernier, on constate que c'est surtout grâce aux consommateurs et aux gouvernements si le Québec a gardé la tête hors de l'eau au cours du printemps dernier. Quand on sait que les dépenses des ménages, qui comptent pour 65 % du PIB, n'ont crû que de 0,7 % en termes réels, on comprend que le résultat global ait été si faible à 0,9 % en rythme annuel. Sans un taux de chômage très bas, un niveau de confiance étonnamment élevé et les riches programmes d'infrastructures des gouvernements, il est probable que le Québec aurait connu la récession.

Ces brèves remarques permettent de comprendre que les prochains mois seront bien différents. D'ores et déjà, la crise financière américaine très médiatisée fait souffler un vent de méfiance, parfois même de panique sur la scène canadienne. Les cycles sont chose normale en économie de marché. Ce qui l'est moins cette fois, c'est que le ralentissement en cours est aggravé par la crise financière la plus profonde que nous ayons connue depuis les années trente. Il est donc à prévoir qu'au lieu de diminuer, comme c'est le cas en période de ralentissement, les taux d'intérêt et les conditions de crédit risquent de rendre l'accès aux capitaux plus difficile pour les entreprises et pour les ménages.

Chômage à la hausse, épargne nulle, endettement élevé, consommation et investissements à la baisse... il ne reste plus que l'État pour jouer son rôle classique de régulateur de l'activité économique. Pour autant, bien sûr, que les gouvernements acceptent cette responsabilité. De façon prémonitoire, Québec investit cette année 7,6 milliards dans les infrastructures. Il faut maintenir ce rythme l'an prochain même si les revenus fiscaux ne sont pas au rendez-vous. Du côté d'Ottawa, libéraux et conservateurs promettent de garder le cap sur l'équilibre budgétaire. Or, si le prix du pétrole diminue au moment même où l'activité manufacturière ralentit, le chômage augmentera et les revenus fiscaux diminueront. La tentation sera forte de lancer une nouvelle série de compressions au pire moment du cycle économique.

Il est trop tôt pour crier au loup, et on peut souhaiter qu'il ne soit pas nécessaire d'en arriver là. Mais il vaut mieux s'y préparer mentalement, car il serait ridicule de faire un dogme du budget équilibré si la situation économique requiert l'injection rapide de fonds pour relancer la machine. Grâce à la discipline budgétaire que Canadiens et Québécois se sont imposée depuis treize ans, nous avons retrouvé la marge de manoeuvre indispensable à une intervention stratégique en cas de crise. N'oublions pas qu'il suffirait d'une chute de 1 % ou 2 % du PIB pendant quelques trimestres seulement pour faire grimper le chômage à des taux de plus de 10 % au Québec, puis au moins cinq ou six ans de reprise économique pour récupérer le terrain perdu. C'est là le pire scénario imaginable, celui que nous avons connu deux fois en moins de vingt ans et que personne ne veut revivre.

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Le Fonds de la FTQ prévoit un autre rendement négatif

La direction du Fonds de solidarité FTQ a reconnu samedi lors de l'assemblée annuelle de ses actionnaires, à Montréal, que la probabilité d'un rendement positif du Fonds pour le présent semestre était faible, en raison de la crise financière qui sévit aux États-Unis. Déjà, le Fonds avait affiché une baisse de rendement de 1,2 % pour l'exercice financier terminé le 31 mai, en raison de la hausse du dollar canadien et du prix du pétrole. La valeur de l'action était passée à 25,05 $, en baisse de 0,31 $ par rapport au prix publié le 5 juillet 2007.

Le président du conseil d'administration du Fonds, Michel Arsenault, a toutefois soutenu que le bateau du Fonds de solidarité FTQ était «très solide» grâce à une approche prudente qui n'est pas celle des grands financiers à l'origine de la crise américaine. Le président-directeur général du Fonds, Yvon Bolduc, a souligné que le Fonds pouvait garder la tête hors de l'eau grâce à des actifs diversifiés et liquides, une absence de dettes et peu de titres de papiers commerciaux. M. Arsenault a soutenu que le marasme aux États-Unis démontrait les dangers d'une approche de déréglementation à l'américaine et a dit croire qu'il y avait encore de la place pour une intervention intelligente de l'État. «Il est peu probable que ce genre de crise puisse survenir au Canada étant donné des règles de crédit plus prudentes, plus conservatrices», a affirmé M. Arsenault.

Les actionnaires du Fonds venus entendre ce qu'avait à dire la direction sur les effets de la crise financière américaine n'ont pas semblé trop inquiets. Une enveloppe spéciale de base de 40 millions a été réservée par le Fonds pour accompagner ses partenaires durant l'exercice financier en cours. Au chapitre des investissements, le Fonds a enregistré un sommet historique de 730 millions, dont ont bénéficié 140 entreprises si l'on inclut le réseau des fonds régionaux.

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jeudi, septembre 25, 2008

Les Canadiens continueraient d'être parmi les plus grands utilisateurs d'Internet

Une nouvelle étude conduit à penser que les Canadiens continuent à figurer parmi les plus grands utilisateurs d'Internet à travers le monde. L'étude, publiée hier par Recherche Internet Canada (RIC), indique que près de neuf Canadiens sur 10 âgés de 12 ans et plus ont utilisé l'Internet au cours de leur vie. De plus, selon l'étude, près de quatre Canadiens sur cinq sont des habitués d'Internet, et 40 % en sont de grands utilisateurs, naviguant pendant 15 heures et plus par semaine. En 2007, la moyenne d'utilisation d'Internet pour les Canadiens est passée à 17 heures par semaine. Trois ans auparavant, la moyenne était de 13 heures. Bien qu'elle soit presque universelle auprès des adolescents, l'utilisation du Web gagne en popularité chez les aînés. La moitié des Canadiens âgés de 60 ans et plus utilise l'Internet, ce qui dépasse les taux, tous âges confondus, dans plusieurs autres pays.

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lundi, septembre 22, 2008

La loi canadienne sur l'accès à l'information n'est pas au niveau international

Les délais imposés aux demandes d'accès à l'information au fédéral sont à un "niveau critique" et le pays fait mauvaise figure par rapport à plusieurs pays étrangers, selon un nouveau rapport qui étudie les différentes lois d'accès à l'information dans le monde. Malgré la promesse du gouvernement conservateur de revoir la loi canadienne sur l'accès à l'information, la réforme de cette loi a plutôt rejoint le "cimetière des études inutiles" et elle n'a jamais été mise en application, selon le rapport publié dimanche, qui ajoute que la législation est loin de se classer parmi les meilleures. "C'est ironique et inexplicable, le Canada semble se diriger dans la direction opposée", peut-on y lire.

Le document, intitulé "Fallen Behind: Canada's Access to Information Act in the World Context" et qui compte 383 pages, a été préparé par Stanley Tromp, un journaliste pigiste qui est aussi coordonnateur du caucus sur l'accès à l'information de l'Association canadienne des journalistes. En vertu de la loi fédérale sur l'accès à l'information, adoptée en 1983, les Canadiens peuvent demander l'accès à des dossier gouvernementaux moyennant la somme de 5 $. La loi a permis la publication de milliers de nouvelles exclusives par des journalistes, tels le scandale des commandites, le traitement des prisonniers en Afghanistan et l'utilisation de pistolets électriques Taser par la GRC.

"Elle est indispensable à l'intérêt public", a affirmé M. Tromp en entrevue, ajoutant qu'il s'inquiétait que ce genre de primeurs ne deviennent plus rares. Le rapport indique que le Canada ne respecte pas douze enjeux fondamentaux en vertu des normes internationales de loi sur accès à l'information établies dans un document rédigé par une organisation londonienne des droits de la personne en 1999 et cautionnées par la suite par le rapporteur spécial sur la liberté d'opinion et d'expression des Nations unies.

La loi canadienne ne respecterait pas non plus plusieurs recommandations majeures d'au moins 10 autres organisations politiques mondiales, comme le Secrétariat pour les pays du Commonwealth, le Conseil de l'Europe, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, et le Programme des Nations unies pour le développement. Dans des circonstances idéales, les Canadiens devraient recevoir une réponse à leur demande d'accès à l'information en 30 jours. Le rapport de M. Tromp indique cependant que les délais dans une soixantaine de pays étrangers sont plus cours que ceux du Canada, et que certains pays subissent même de dures conséquences en cas de délai.

Les délais ont "vraiment atteint un niveau critique", peut-on lire dans le rapport. Le gouvernement a pour sa part affirmé que le bilan fédéral des réponses aux demandes d'accès à l'information avait connu une amélioration sous la direction des conservateurs, à une période où elles n'ont cessé d'augmenter régulièrement. M. Tromp a quant à lui souligné que les libéraux n'avaient guère fait plus que les conservateurs pour réformer la loi. Le rapport public a été subventionné par l'Association canadienne des journalistes, la Freedom of Information and Privacy Association de la Colombie-Britannique, l'Association canadienne des journaux, l'Association canadienne des journaux communautaires, et des membres de deux cabinets d'avocats de Vancouver.

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dimanche, septembre 21, 2008

Le pétrole bondit de 6 $US et finit la semaine au-dessus des 100 $US

Les prix du pétrole ont terminé la semaine sur un bond de plus de 6 $US le baril à New York, se réinstallant au-dessus de la barre des 100 $US, poussés par un recul du dollar et une montée en puissance des inquiétudes sur l'offre. Le baril de light sweet crude pour livraison en octobre a fini hier à 104,55 $US, en hausse de 6,67 $US par rapport à la clôture de jeudi. À Londres, le baril de Brent pour livraison en novembre a gagné 4,42 $US, pour s'établir à à 99,61 $US. «Les prix ont bondi en fin de séance, en réaction au dollar qui a été massacré», a expliqué Antoine Halff, de Newedge Group. Le dollar a reculé face à l'euro, s'échangeant proche de 1,45 $US pour un euro. Un affaiblissement de la monnaie américaine rend plus attractives les matières premières, libellées en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises. Par ailleurs, les analystes observent que les investisseurs se tournent vers le pétrole, et d'autres matières premières, quand le dollar baisse.

Alors que le marché était focalisé ces derniers jours sur la débâcle du secteur financier américain, l'intervention du gouvernement de Washington pour aider les banques à se débarrasser de leurs actifs à risque a permis au marché de se concentrer à nouveau sur les fondamentaux du marché. «Les cours sont soutenus en partie par les difficultés d'approvisionnement, dans le golfe du Mexique mais aussi au Nigeria et en Azerbaïdjan», a estimé M. Halff. La production du golfe du Mexique a été presque totalement interrompue par les passages rapprochés des ouragans Gustav et Ike dans la zone, où sont pompés quotidiennement 1,3 million de barils de brut par jour. Selon le ministère américain de l'Intérieur, moins de 10 % de la production avait repris hier, près d'une semaine après le passage de Ike.

Au Nigeria, deuxième producteur africain d'or noir, le principal groupe armé du sud pétrolier, le Mend, a affirmé avoir détruit un «important oléoduc» appartenant au géant anglo-néerlandais Shell, cible pour la cinquième fois en moins d'une semaine de la «guerre du pétrole» lancée par ses militants. Ces violences récurrentes ont déjà fait perdre au pays environ un quart de sa production quotidienne d'or noir ces dernières années. Le Nigeria perd aussi quelque 80 000 barils de pétrole par jour rien que dans le trafic illégal, souvent organisé par des hommes politiques influents. Actuellement, la production oscille entre 1,8 et 2 millions de barils par jour, contre 2,6 millions il y a deux ans. Selon M. Halff, les investisseurs s'inquiètent par ailleurs de fuites dans un oléoduc en Azerbaïdjan. Ces tensions sur l'offre ont relégué au second plan les inquiétudes du marché quant au recul de la demande dans le monde, et notamment aux États-Unis, premier consommateur de produits pétroliers, sous l'effet du ralentissement économique. Plombés notamment par ces craintes, les cours ont plongé depuis le 11 juillet, date de leurs derniers records (à 147 $US), de près de 50 $US.

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Le Trésor américain détaille son plan de sauvetage des banques

Le département du Trésor américain a publié samedi soir une fiche d'explication du plan gouvernemental en cours de négociations avec le Congrès pour le sauvetage du secteur bancaire des Etats-unis. Ce plan est devisé à 700 milliards de dollars. En l'état du projet "en ce samedi après-midi", selon un communiqué du Département, le plan donne au secrétaire au Trésor Henry Paulson l'autorité, en concertation avec le président de la Réserve fédérale (Fed) Ben Bernanke, "d'acquérir des actifs douteux" des banques liés à des emprunts hypothécaires, voire "d'autres actifs, autant que nécessaire, pour stabiliser effectivement les marchés financiers". Ce pouvoir, accordé au Trésor pour une période de deux ans, laisse au gouvernement toute discrétion pour fixer la date et l'ampleur de ces acquisitions, dont le prix sera fixé "selon des mécanismes du marché dans la mesure du possible, comme des enchères inversées", dans la limite globale de 700 milliards de dollars.

Seuls sont concernés des actifs émis jusqu'au 17 septembre, soit mercredi dernier, le jour où la tourmente des bourses mondiales a poussé le Trésor à élaborer ce plan. Tout comme pour la nature des actifs concernés, l'administration américaine se donne une large latitude pour déterminer quelles institutions financières pourront bénéficier de ce plan, sans notamment exclure nommément les fonds d'investissement à risque: "les institutions financières participant (à ce programme) doivent mener des opérations significatives aux Etats-Unis, à moins que le secrétaire (au Trésor) ne détermine, en concertation avec le président de la Réserve fédérale, qu'une définition plus large est nécessaire pour stabiliser efficacement les marchés".

Les actifs seront gérés par des gestionnaires privés sous la direction du Trésor, qui aura toute latitude sur leur gestion, et qui aura trois mois pour rendre compte une première fois au Congrès, après quoi il ne devra rendre compte que tous les six mois. Enfin le produit de la vente des actifs, dans un délai non fixé, sera affecté au budget général du gouvernement fédéral. Plusieurs hauts responsables de la majorité démocrate du Congrès ont prévenu samedi qu'ils entendaient amender ce texte, notamment pour lui accoler des mesures bénéficiant spécifiquement aux propriétaires victimes de la crise des crédits subprime, notamment en butte à des procédures de saisie. Tant l'administration que les parlementaires affichent néanmoins leur volonté de faire adopter ce texte dans l'urgence, avec l'objectif d'un vote définitif dans la semaine.

lundi, septembre 15, 2008

Poursuite contre l'Église de scientologie et Tom Cruise

Un ancien membre de l'Église de scientologie poursuit le mouvement religieux et écorche au passage l'acteur Tom Cruise. Peter Letterese, un ancien membre de l'Église de scientologie, poursuit l'organisme pour une somme de 250 millions de dollars. Dans les documents présentés à la Cour du district Sud de la Floride, le 15 juillet dernier, l'ex-membre mentionne aussi l'acteur Tom Cruise, présenté comme étant le numéro deux de l'organisation dernière David Miscavige. Cruise est vu comme le principal porte-parole en Amérique et à l'étranger de l'organisation. Letterese, qui dit avoir été escroqué et harcelé par l'Église de scientologie, estime que l’organisation fonctionne comme la Mafia et les autres groupes criminalisés du milieu de la drogue. Il demande aux autorités d'enquêter sur la corruption qui s'y déroulerait. La directrice des relations publiques de l'Église de scientologie, Karin Pouw, a mentionné au New York Daily News : « C'est une poursuite frivole basée sur des faussetés. » Les avocats de Tom Cruise n'ont pas commenté l'affaire.

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Michel Vastel n'est plus

L'un des plus importants journalistes québécois, Michel Vastel, est décédé hier du cancer. Michel Vastel s'est éteint hier à l'âge de 68 ans. Le journaliste a perdu son long combat contre le cancer de la gorge. Le jour même de son décès, Vastel signait un dernier papier dans son blogue sur le site du magazine L'Actualité, où il annonçait qu'il prenait sa retraite. Michel Vastel est né à Saint-Pierre-de-Corneilles en France. En 1970, il s'installe au Québec et devient rapidement journaliste au quotidien Le Devoir. Durant sa longue carrière, Michel Vastel a écrit pour les principaux quotidiens du Québec, laissant sa marque à La Presse, au Soleil, au Droit et au Journal de Montréal. Il publiait aussi ses articles depuis 31 ans dans le mensuel L'Actualité. Très souvent invité à commenter l'actualité à la télévision, Vastel s'est aussi fait connaître comme biographe. Il a ainsi signé des ouvrages sur la vie de Pierre Elliott Trudeau, Robert Bourassa, Lucien Bouchard, Bernard Landry et, plus récemment, sur Nathalie Simard. Michel Vastel laisse dans le deuil son épouse Geneviève et ses trois filles

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jeudi, septembre 11, 2008

Le prince du Liechtenstein traite l'Allemagne de "IVe Reich"

Le prince du Liechtenstein Hans-Adam II a attaqué l'Allemagne dans une lettre au Musée juif de Berlin. La Principauté a déjà survécu à trois empires allemands et espère survivre au quatrième, selon ses mots, qui ont déclenché une polémique. Hans-Adam II justifie le refus du Liechtenstein de prêter des oeuvres en sa possession en Allemagne, dans une lettre au Musée juif de Berlin. La Principauté ne souhaite pas soumettre ses oeuvres d'art à une application sélective de l'Etat de droit telle qu'exercée en Allemagne, écrit le prince. Le Liechtenstein est toujours en guerre avec le "3e Reich" car celui-ci s'est effondré avant de pouvoir signer la paix avec la Principauté, souligne le prince. Et "Dieu merci", le "3e Reich" a été vaincu avant d'avoir pu annexer le Liechtenstein.

Cette lettre s'inscrit dans un contexte d'animosité entre les deux pays. En 2002, un ancien collaborateur de la banque liechtensteinoise LGT avait volé des données de clients allemands pour les transmettre aux autorités fiscales et aux services secrets allemands, provoquant ainsi l'ouverture de procédures pour fraude fiscale. "Lorsque l'on qualifie la République fédérale d'Allemagne de '4e Reich', on minimise les crimes national-socialistes de manière irresponsable", a réagi la porte-parole du Musée juif de Berlin Eva Söderman. Le musée s'est joint à la prise de position émise par le Conseil central des Juifs en Allemagne. A Berlin, le Ministère des affaires étrangères n'a pas souhaité commenter cette lettre. Selon le Ministère, l'Allemagne respecte le droit international concernant les procédures de fraude fiscale menées au Liechtenstein. Il a en outre qualifié les relations avec la Principauté d'"étroites et de bon voisinage".

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lundi, septembre 01, 2008

L'immigration fait gonfler la population suisse

NEUCHATEL, Suisse -- La population suisse a connu l'an dernier sa plus forte augmentation depuis le début des années 90: elle a progressé de 1,1% à près de 7,6 millions d'habitants, une évolution due en grande partie à l'immigration, selon les chiffres définitifs publiés jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Fin 2007, la population résidente permanente de la Suisse s'établissait à 7.593.500 habitants, soit 84.800 de plus que l'année précédente. Cet accroissement est lié à la bonne conjoncture économique et à l'introduction, le 1er juin 2007, de la libre circulation complète des personnes avec 17 pays de l'UE et les pays de l'AELE, explique l'OFS.

Comme ces dernières années, le solde migratoire joue le rôle principal dans la hausse de la population résidante permanente. Plus des quatre cinquièmes de la croissance démographique sont dus au solde migratoire positif de 75.400 personnes. L'accroissement naturel -la différence entre les naissances et les décès- de 13.400 personnes représente moins d'un cinquième. Par rapport à 2006, le solde migratoire est en forte croissance (+92%), alors que l'accroissement naturel ne progresse que légèrement (+2,4%). Le solde migratoire est le plus élevé depuis 1962, qui s'élevait alors à 81.600 personnes. La croissance démographique est supérieure dans les villes (+1,3%) que dans les zones rurales (+0,8%). Près des trois quarts de la population suisse vivait en zone urbaine à la fin 2007.Les cinq grandes villes de Zurich, Genève, Bâle, Berne et Lausanne ont enregistré une croissance environ quatre fois supérieure à celle observée durant les quatre années précédentes. L'agglomération zurichoise présente le plus fort taux de croissance (+1,8%), suivie de Lausanne (+1,3%) et de Genève (+1,2%).

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