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samedi, août 13, 2011

Un accord de libre-échange avec le Honduras

Honduras – Un accord de libre-échange est intervenu entre le Canada et le Honduras au terme de négociations qui se sont échelonnées sur une période de 10 ans, a annoncé le premier ministre Stephen Harper à San Pedro Sula, au Honduras, où il termine une visite officielle d’une semaine en Amérique latine. Ces négociations ont finalement abouti. Le Honduras regorge de ressources, y compris de l’or. Gildan, une société de textiles montréalaise, est le plus grand employeur du secteur privé dans ce pays. Elle compte 18 000 employés.

M. Harper souhaite que ce nouvel accord facilite l’établissement d’autres compagnies canadiennes au Honduras, créera de nouveaux débouchés pour les travailleurs canadiens et contribuera à la prospérité du Canada. Il est question également de mettre au point «des ententes parallèles» sur des normes de travail acceptables et la protection de l’environnement.

«C’est une journée historique pour le Honduras», a déclaré pour sa part le président hondurien, Profirio Lobo. M. Harper est le premier chef d’État étranger à visiter le président Lobo depuis la réintégration du Honduras au sein de l’Organisation des États américains. En 2009, le président précédent de gauche avait été évincé à la suite d’un coup d’État.

M. Lobo a été élu en janvier 2010. Avant d’entrer en vigueur, cette entente de libre-échange doit être ratifiée par les deux gouvernements. Tout indique que le Nouveau Parti démocratique s’y opposera tout comme il s’est opposé à l’accord de libre-échange avec la Colombie en raison du piètre bilan de ce pays en matière de respect des droits de la personne.

Selon les Nations unies, il y a plus de 4000 meurtres par année au Honduras où la moitié de la population vit en deçà du seuil de la pauvreté. «D’après notre expérience, l’élimination des barrières commerciales est le moyen le plus efficace dont disposent les gouvernements pour stimuler la croissance et pour créer des emplois. Les accords modernes, comme celui que nous signons maintenant, donnent aussi la place qui leur est due aux préoccupations relatives à la main-d’œuvre et à l’environnement.» M. Harper devait rentrer à Ottawa en fin de journée vendredi.