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mercredi, mars 21, 2007

Un tramway pour Montréal, des emplois pour le Québec

Alors que ses produits font la fierté des villes partout dans le monde, le Québec fait figure de cordonnier mal chaussé en terme de transport en commun. Le Québec ne produit plus d'automobiles depuis maintenant quelques années. Par contre, l'industrie des transports en commun fleurit dans plusieurs régions avec des entreprises comme Bombardier, Novabus, Prévost, etc. Le Québec a aussi la chance de jouir d'une réserve d'électricité relativement peu polluante. Électrifier et développer le transport en commun partout au Québec semble donc être la voie à suivre.

À titre d'exemple, le Parti vert Québec propose le projet de tramway sur l'Île de Montréal en accord avec celui développé récemment par Projet Montréal: la construction de plus de 200 km de voies de Tramway couvrant l'ensemble de l'île de Montréal, de Sainte-Anne de Bellevue jusqu'à Pointe-aux-Trembles. Ce projet de près de 15 milliards de dollars sera financé par la remise à neuf déjà prévue des infrastructures souterraines, par le péage à la traversée de tous les ponts de Montréal et par l'augmentation des revenus fonciers dus au renversement de la fuite vers les banlieues. Ce projet sera aussi accompagné par l'amélioration du service de train de banlieue et de stationnement incitatif afin de compenser l'imposition du péage.

En 2006, les secteurs de l'automobile et du pétrole généraient un déficit commercial de près de 21 milliards de dollars, soit presque le budget de la santé et des services sociaux qui est de 22,1 G$ ou encore trois fois le déficit commercial du Québec.

Le Parti vert du Québec fait le constat suivant :

- considérant que chaque dollar public investi en TC en rapporte 1,45$,
- considérant que pour chaque dollar dépensé dans les secteurs automobile-pétrole, 50 cents sort du Québec,
- considérant que l'argent dépensé dans le TC reste au Québec,
- considérant que cette argent permet la prospérité de nos constructeurs en transport en commun situé dans plusieurs régions du Québec,
- considérant que le coût l'utilisation du TC est de deux à trois fois moins élevé que celui de l'utilisation de l'automobile et que la différence pourrait être dépensée localement.

Le PVQ en vient à la conclusion que réduire notre dépendance à l'automobile en investissant dans un système de TC d'envergure n'est pas seulement une nécessité environnementale, c'est également une nécessité économique qui profitera à tout le Québec.

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