Les corneilles envahissent Charlettown
Au moins 25 000 de ces oiseaux noirs font entendre leurs cris rauques et laissent des déjections un peu partout.
Les bandes de corneilles qui fréquentent les alentours du parc Victoria, au bord de l'eau, n'ont cessé de grandir au cours des cinq dernières années. Leur nombre a maintenant atteint un point où des résidants exaspérés supplient les élus municipaux de faire quelque chose.
"Le bruit est terrible, mais c'est la saleté qu'elles engendrent qui me dérange le plus, explique Lori Kays. On ne peut plus sortir de la maison sans marcher dans des excréments de corneille."
Une autre voisine du parc, Barb Phillips, soutient que les arbres entourant sa maison tournent au noir lorsque les corneilles viennent s'y percher pour passer la nuit. "Elles crient si fort que je n'entends pas mon réveille-matin, dit-elle. On sort dehors et la voiture est blanche de fientes. C'est un réel danger pour la santé."
Un conseiller municipal qui milite pour l'adoption de mesures de contrôle affirme que le comité environnemental de la ville, qu'il préside, a recommandé à la municipalité d'opter pour un système de dissuasion, basé sur un signal sonore aigu reproduisant des cris de détresse d'oiseaux et des appels d'oiseaux de proie pour faire fuir les corneilles, mais la Ville n'a pas encore approuvé le système, qui coûte 5200 $.
Le problème n'est pas unique à l'Ile-du-Prince-Edouard. Plusieurs villes canadiennes ont eu à composer avec d'importantes bandes de corneilles. Les corvidés seraient poussés vers les villes à mesure que des zones rurales sont déboisées à des fins de développement immobilier.
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