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vendredi, avril 02, 2010

Cinar: les déboires de Claude Robinson se poursuivent

Claude Robinson doit livrer ses textes d'appel le 26 avril. Reconnue coupable d'avoir plagié l'oeuvre de l'auteur, la firme Cinar est allée en appel. Un procès devrait être entendu à l'automne 2011. En août 2009, un tribunal a ordonné à Cinar de verser 5,2 millions $ à Claude Robinson. Depuis, l'homme est loin de rouler sur l'or. «Je vis toujours une vie de merde et dois encore affronter cette saloperie», a-t-il dit au Journal de Montréal. Ses frais d'avocats s'élèvent à 2,5 millions $, indique le quotidien. Cinar a bien étudié la décision rendue par le juge Claude Allaire et est revenue à la charge.

«Ils attaquent tout. C'est d'un ridicule total. Oui, la justice c'est pour tout le monde. J'en suis la preuve vivante. Mais présentement, je me sens comme dans un labyrinthe et je ne trouve plus la porte de sortie. C'est carrément de l'abus et de la procédurite. Je passe mes journées à préparer les mémoires pour cet appel et aider mes avocats. Ma vie est à risque depuis 14 ans. Je n'ai pas le choix de mener la bataille sinon je tombe à zéro. Ce personnage, c'est ma face, ma création. Je dois la récupérer. Un juge l'a reconnu avec une grande lucidité. Mais voilà, ce n'est pas encore assez», dit l'auteur.

«Je suis comme le bonhomme qui est totalement sous la menace terroriste. C'est comme cela que je me sens», ajoute-t-il en entrevue au quotidien. Il dit avoir été approché pour raconter son histoire au cinéma, ce qu'il refuse de faire. «Je suis devenu dépressif. Sans ma compagne, jamais j'y serais arrivé. Et malgré un jugement qu'un juge a pris huit mois à livrer, me voilà encore être obligé à me défendre. C'est ce que j'appelle de l'abus. Mais je suis prisonnier. Je me dois de continuer sinon c'est fini pour moi», affirme-t-il. Robinson jouit tout de même de l'appui du public et des artistes. L'auteure Sylvie Lussier («L'Auberge du chien noir») veut notamment démarrer un fonds d'aide.