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mardi, décembre 01, 2009

Les grandes villes peinent toujours du ralentissement

Les grandes villes canadiennes souffrent encore du ralentissement économique, selon un nouveau rapport, mais Québec et Montréal s'en tirent relativement bien. Ces deux villes québécoises se classent respectivement au neuvième et dixième rang de l'indice d'activité métropolitain de la banque CIBC.

Les villes qui performent le mieux sont Halifax, Regina et Saskatoon, suivies de Sherbrooke en quatrième position. Dans les principaux centres urbains au pays, l'impulsion économique est à son plus bas niveau depuis 1991 et dix des 25 zones urbaines les plus importantes affichent une croissance négative, constate le plus récent numéro du bulletin Metro Monitor de la banque CIBC. Neuf des dix villes qui sont en territoire négatif sont situées en Ontario (7) et au Québec (2). Une situation, selon l'économiste principal, Benjamin Tal, qui traduit bien le caractère multidimensionnel des problèmes qui affligent ces deux provinces en raison de l'affaiblissement de leurs secteurs manufacturier et forestier, de la baisse de la demande à l'importation des États-Unis et de la vigueur du dollar canadien.

La faiblesse persistante des activités d'exploitation minière et de forage signalée dans le rapport de Statistique Canada sur le produit intérieur brut au troisième trimestre 2009 se reflète dans la perte d'impulsion observée en Alberta, à Calgary (15e) et Edmonton (13e). L'économiste constate que même si Calgary affiche encore une croissance démographique impressionnante, la croissance globale de l'emploi a été, au mieux, décevante, le nombre d'emplois offerts dans la ville ayant chuté de près de deux pour cent (d'une année à l'autre) au cours du trimestre, l'une des pires performances au pays.

Vancouver (12e) se comporte un peu mieux que ses cousines albertaines, mais son activité économique est relativement faible malgré l'effervescence qui anime la ville à l'approche des Jeux olympiques d'hiver de 2010. Toronto a également perdu beaucoup de terrain depuis quelques trimestres. La ville a glissé au septième rang au classement du Metro Monitor, un recul attribuable à une performance médiocre sur le plan de l'emploi, à l'augmentation du nombre de faillites et à une chute vertigineuse du nombre de mises en chantier domiciliaires. M. Tal souligne que, par l'ampleur de son taux de chômage, Toronto occupe maintenant la quatrième position de toutes les régions métropolitaines du Canada.Le nombre de mises en chantier domiciliaires dans cette ville a reculé de près de 50 % (d'une année à l'autre) au troisième trimestre, l'un des pires résultats au Canada.