Le PVQ réagit au plan forestier
« L’aide aux travailleurs et le soutien aux communautés représente définitivement un pas dans la bonne direction. Toutefois, elle fait office de parent pauvre de ce plan, qui vise essentiellement à appuyer la grande industrie » déplore le chef du parti, M. Scott McKay. « Sur près de 722 millions de dollars, il y en a moins de 100 pour les gens et plus de 600 pour la grande industrie. Nous nous serions attendus à des mesures misant davantage sur l’économie sociale et coopérative en région. »
Pour Scott McKay, « Le gouvernement Charest a manqué une bonne occasion pour replacer l’exploitation de la forêt québécoise sur une voie durable ». Se référant au rapport Coulombe, M. McKay indique que la gestion écosystémique de la forêt doit être au coeur de l’exploitation de la forêt. « Comme l’avait fait avant lui le gouvernement du Parti québécois, M. Charest évite soigneusement ce virage essentiel pour maintenir les emplois dans l’avenir. Plutôt que d’annoncer qu’il accélérera le virage vers la conservation et la saine gestion de la ressource, il soulage l’industrie de ses responsabilités, en prenant à sa charge la construction de chemins forestiers, la production des plans pour le reboisement, la lutte contre les incendies et les insectes ravageurs ».
Des investissements dans la recherche et le développement pour le secteur forestier afin de créer une valeur ajoutée pour les produits québécois pourraient être beaucoup plus profitables pour toute l’industrie à long terme. Les Verts misent beaucoup sur la certification écologique des opérations forestières afin de donner davantage de valeur aux produits québécois. « Comme pour les produits bio, la certification forestière ouvre de nouveaux marchés pour nos produits et leur accorde une valeur ajoutée » avance M. McKay. « Or, cette certification se bute à de multiples barrières législatives, barrières auxquelles le gouvernement ne s’adresse nullement », selon lui. « De plus, le gouvernement et ses agences, pensons notamment à Hydro-Québec, devrait exiger la certification FSC à ses fournisseurs. Cette seule mesure permettrait de stimuler des approches de gestion forestière génératrices d’emplois durables en forêt. » estime le chef du Parti vert du Québec.
« Plutôt que de continuer à encourager les forestières qui sont en partie responsables de leur malheur, le gouvernement devrait récompenser celles qui font une saine gestion de leur ressource » croît M. McKay. En ce sens, il semble que l’aide du gouvernement devrait aussi être conditionnelle à une certification de type FSC.
Libellés : Environnement, PVQ
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