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lundi, mai 23, 2011

La Russie carbure à l’immobilier

La hausse des taux d’intérêts n’affecte pas la bonne santé du marché immobilier en Russie, selon la RICS. Les hausses des taux d’intérêts ne vont pas empêcher le marché immobilier russe de continuer à être performant. Les dernières données publiées ou qui vont être publiées, comme la production industrielle du mois d’avril, les ventes au détail, le taux de chômage et l’investissement, fournissent une preuve supplémentaire de la force sous-jacente de l’économie russe. En effet, les récentes révisions des données officielles illustrent le fait que la croissance reste ferme dans le pays.

Rosstat (Russian Federation Federal State Statistics Service) a remis à jour son estimation pour 2010 concernant les ventes au détail à près de 2% et a ajouté environ 2,5% pour les prévisions de cette année. En conséquence, l’augmentation de la consommation des ménages en mars sur les douze derniers mois grimpe à 4,8%, ce qui montre une forte performance économique et une confiance renouvelée. Faisant écho à cette tendance optimiste, la dernière étude sur le marché immobilier d’entreprise dans le monde publiée par la RICS, révèle que le marché immobilier en Russie reste ferme avec des prévisions de loyers et de valeurs positives. « Cet optimisme est illustré par les estimations venant de Jones Lang Lasalle, qui montrent que les loyers ont considérablement augmenté à Moscou, de +17% au dernier trimestre, et les valeurs de presque 25% » selon Simon Rubinsohn RICS Chief Economist « sur les bases des 12 derniers mois, les valeurs ont augmenté de presque 50%. »

En outre, l’étude indique également que cet environnement plus favorable alimente le secteur de la construction, qui a enregistré un solde positif pour les nouveaux développements pour le second trimestre consécutif. Dans ce contexte, la Banque Centrale a surpris les marchés financiers en augmentant les taux de refinancement en avril dernier. Cette démarche trouve une justification dans la dernière lecture de l’inflation dont le taux global s’élève à 9,7%. Alors que pour l’essentiel ceci peut être expliqué par une flambée des prix alimentaires l’été dernier, la RICS pense que la Banque Centrale va vraisemblablement augmenter les taux d’intérêts au cours de l’année.« Cela aura inévitablement un impact sur l’économie » ajoute Simon Robinsohn « Cependant, nous croyons toujours que la croissance atteindra 4,5% cette année, ce qui devrait offrir un cadre relativement favorable au secteur immobilier. »

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DSK : une défense "à l’américaine"

Pour préparer leur "contre-enquête", les avocats de DSK font appel à des détectives privés. Parole contre parole. Tant qu’il n’existe pas de preuves matérielles corroborant la version de DSK ou celle de son accusatrice, tout repose à ce jour sur le témoignage de Nafissatou Diallo. Alors, la riposte des avocats américains de Dominique Strauss-Kahn se prépare, et s’annonce virulente. Une équipe d’élite Ainsi, selon le New York Times, une agence de détectives privés a été engagée, répondant au nom de "cabinet Guidepost solutions". Il s’agit d’une agence de sécurité et de renseignements aux moyens colossaux. Ses experts, réputés comme étant les meilleurs dans leur domaine, sont capables de mener toutes sortes d’investigations. Une division est même spécialisée dans les tests ADN.

Le fondateur de l’agence, Bart Schwartz, est un ancien de la division criminelle du parquet de New York. Par conséquent, il sait parfaitement comment le bureau du procureur va mener l’accusation. Le numéro deux de "Guidepost solutions", John Leto, est quant à lui un agent retraité du Secret Service, les forces d’élite qui protègent la Maison-Blanche. Ensemble, ils possèdent une trentaine d'enquêteurs à New York.
Passer au crible la vie de l’accusatrice

La mission du cabinet consistera à trouver des failles, qui pourraient potentiellement discréditer celle qui accuse DSK. Le passé entier de Nafissatou Diallo sera passé au crible. Tout sera fouillé : son enfance, sa famille, son arrivée aux Etats-Unis, et surtout son rapport aux hommes. Il sera notamment question de savoir si la femme de chambre du Sofitel a déjà menti ou a déjà eu des aventures. Le moindre écart, même minime, sera utilisé contre elle. "Il faut creuser, creuser. Et ça coûte de l'argent, beaucoup d'argent", selon John Letto. Dominique Strauss-Kahn devra ainsi débourser jusqu’à 2.000 dollars par enquêteur et par jour. "Avec nos détectives privés, on va dénicher ce que la police n'a pas vu. Discrètement, on fait des filatures, on enregistre des conversations. Il faut trouver quoi que ce soit d'immoral : la moindre faille", assure-t-il. Un enquêteur serait même déjà parti en Guinée, le pays d’origine de la victime.

samedi, mai 21, 2011

La Russie a le devoir de convaincre Kadhafi de partir

La Russie doit convaincre Kadhafi de quitter le pays moyennant des garanties de sécurité, après quoi les parties en conflit pourront garantir à leur tour la cessation de la violence, estime Alexandre Konovalov, président de l’Institut des évaluations stratégiques.

Le ministre russes des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé mardi que les diplomates russes avait reçu à Moscou des émissaires de Tripoli. Selon le ministre, la Russie a notamment appelé le gouvernement libyen à appliquer le plus rapidement possible la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la Libye dans son intégralité. Sergueï Lavrov a souligné, par ailleurs, que la Russie ne cherchait pas à assumer le rôle de médiatrice. Moscou se prépare désormais à recevoir les représentants de l’opposition libyenne qui ont reporté leur visite à mercredi pour des raisons techniques.

Commentant la réunion d’aujourd’hui avec les émissaires libyens, Alexandre Konovalov fait remarquer que la Russie peut obtenir certains succès dans le règlement du conflit libyen, mais que, selon lui, Mouammar Kadhafi lui-même est le principal obstacle dans cette voie.

"Kadhafi est la principale pomme de discorde dans la Libye actuelle. Sa présence à la fois soude les forces progouvernementales et attise la colère de l’opposition. La médiation de la Russie ne sera fructueuse que si Moscou parvient à convaincre Kadhafi de quitter le pays à des conditions plus ou moins acceptables. Le laisser en Libye signifierait laisser perdurer le conflit, ce qui conduirait tôt ou tard à une opération terrestre, car sans cela il est impossible de s’emparer du pouvoir", a déclaré Alexandre Konovalov dans son entretien accordé à l’agence RIA Novosti.

Toutefois, l’expert n'a pu formuler d'hypothèse au sujet des pays, y compris africains, qui pourraient accueillir Mouammar Kadhafi. Quoi qu’il en soit, l’expert estime que pour obtenir le départ du leader libyen, l’Occident devra s’engager à garantir sa sécurité. En même temps, Alexandre Konovalov a déclaré qu’un tel scénario ne signifierait certainement pas la possibilité pour Kadhafi de poursuivre sa carrière politique, en se mettant notamment à la tête d’une structure politique.

"Quiconque ayant un tel curriculum vitae et lesté d’un tel bagage politique ne peut prétendre à la présidence d'une organisation internationale", estime l’expert.

En évoquant la future visite à Moscou des émissaires de Benghazi, Alexandre Konovalov a souligné qu’avant tout il fallait comprendre avec qui la Russie serait amenée à négocier. Selon l’expert, la zizanie règne parmi les rebelles, qui sont déchirés par les conflits intertribaux, et "il serait vain d’espérer de trouver des démocrates éclairés dans leurs rangs."

"Il faut bien comprendre qui sont les interlocuteurs [de la Russie]. Dans ces circonstances, le devoir de la Russie est de tenter de convaincre les deux parties de cesser [la violence] à l’amiable et de garantir mutuellement cette arrêt de la violence", déclare Alexandre Konovalov.

A la mi-février, la Libye a connu les premières manifestations de masse, dont les participants exigeaient le départ de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans. Par la suite, ces manifestations ont dégénéré en un affrontement armé entre les forces gouvernementales et les rebelles.

Le 17 mars 2011, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 1973 stipulant l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye et ouvrant la voie à une éventuelle ingérence militaire étrangère dans les affaires de ce pays nord-africain. Le 19 mars 2011, a commencé une opération militaire des forces de la coalition regroupant la Grande-Bretagne, la France, le Canada, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, le Danemark et la Norvège. Depuis le 31 mars, le commandement de l’opération est entièrement assumé par l’OTAN.

DSK libéré sous caution: les réactions

ne libération sous conditions. Les garanties présentées par William Taylor jeudi ont convaincu le juge Michael Obus lors de l'audience de libération. Moyennant une caution d’un million de dollars, avec un dépôt de garantie de cinq millions de dollars, Dominique Strauss-Khan va être assigné à résidence avec un bracelet électronique dans un appartement de Manhattan loué par sa femme, Anne Sinclair. L’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) devra également être constamment surveillé par un garde armé d’une société de sécurité, employé à ses frais. L’homme politique français a été formellement inculpé par une chambre d’accusation –le Grand jury- pour sept chefs d’accusation, dont tentative de viol et agression sexuelle. La prochaine audience a été fixée au 6 juin prochain.

L’annonce de la libération de DSK a été vivement commentée par le parti socialiste et les proches du grand favori pour l’élection présidentielle de 2012. Fidèle soutien de Dominique Strauss-Khan, l’ancien ministre Pierre Moscovici a témoigné son «soulagement» au micro d’Europe 1. «Je suis heureux, je suis content en pensant à lui, en pensant à sa femme Anne Sinclair, à ses enfants. On a vu des images assez émouvantes. Je pense que beaucoup de Français partagent ce sentiment-là», a déclaré le député du Doubs, conscient de son inculpation. A lui maintenant de parler. Il va pouvoir préparer sa défense dans des conditions dignes et humaines.» L’ancien maire de Sarcelles a également reçu le soutien du nouvel élu de la ville: «On était tous traumatisés de voir Dominique en prison. La grande satisfaction qui est la nôtre, c'est qu'il pourra préparer sa défense dans de meilleures conditions», a confié François Pupponi à la radio. Il a par ailleurs souligné l’importance du soutien d’Anne Sinclair –présente lors de l’audience avec la fille de DSK, Camille- à son époux. «[C’]est une femme extraordinaire, très présente, très forte. C'est une femme qui aime Dominique et Dominique aime Anne Sinclair.»

Tandis que la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France Michèle Sabban a réaffirmé que les militants étaient «tous très mobilisés», le député et maire PS d'Evry, Emmanuel Valls, a souligné que «tout [commençait]» pour DSK. «Il faut que la vérité éclate pour nous ses amis, pour les Français qui sont K.O. depuis dimanche et puis pour lui», a-t-il assuré. André Vallini, député PS de l'Isère, a indiqué sur BFM TV dès jeudi soir qu’une telle décision était primordiale pour la suite de l’affaire. «Lorsqu'on peut organiser sa défense en étant libre, c'est beaucoup mieux. Je me réjouis que Dominique Strauss-Kahn puisse être remis en liberté», a-t-il déclaré, notant qu’ «une première page est tournée dans la procédure qui risque effectivement d'être longue». «Ce qui est important pour lui c'est de prouver son innocence, de se reconstruire après ce qu'il a vécu et d'assurer sa meilleure défense», a renchéri Vallini. Interviewée par la même chaîne d’information, Marine Le Pen s’est également interrogée sur le principe de libération sous caution du système pénal américain. «Ça me paraît être un fonctionnement tout à fait normal de la justice américaine, a-t-elle confié. Je ne suis pas du tout étonnée de cette libération, […] je suis même étonnée des conditions extrêmement restrictives de cette liberté.» Pour la présidente du FN, «s’il y a un accord, c'est que monsieur Strauss-Kahn peut être coupable. Effectivement ça règle le problème mais ça règle aussi sa carrière.»

mardi, mai 17, 2011

La fortune d'Anne Sinclair

Anne Sinclair détient une fortune notamment héritée de son grand-père, le grand marchand d'art Paul Rosenberg. Ce qui lui reste aujourd'hui de la collection des œuvres de Paul Rosenberg est une collection colossale et inchiffrable. Journaliste extrêmement bien rémunérée, elle serait propriétaire du Rad situé dans la médina de Marrakech, de l'appartement parisien de la place des Vosges et d'une résidence de Washington, estimée à 4 millions de dollars. D'après le Point, Anne Sinclair n'est intéressée ni par l'argent ni par la spéculation. Une forteresse imprenable.La femme du président, héritière d'un riche industriel turinois (Albert Bruni-Tedeschi), serait à la tête d'une fortune immobilière supérieure à 10 millions d'euros. Elle possède familialement la propriété du Cap Nègre, personnellement un appartement dans le XVIIe arrondissement mais est locataire de l'hôtel particulier à proximité de la Porte d'Auteuil. Les revenus de ses performances artistiques élèveraient la totalité de sa fortune à plus de 15 millions d'euros.

samedi, mai 14, 2011

La Syrie part en guerre contre Facebook

Damas accuse le célèbre réseau social de soutenir la "prétendue révolution" hostile au régime et lui reproche de fermer sans raison des pages Facebook qui soutiennent Bachar al-Assad. Occupé à réprimer le soulèvement populaire qui s'oppose au régime de Bachar al-Assad, le pouvoir syrien n’en oublie pas pour autant le front des médias sociaux. Ces derniers jours, Damas a décidé de se lancer à l’attaque de Facebook. Le "crime" du célèbre réseau social ? Avoir fermé, vendredi dernier, la page de l’Armée électronique syrienne qui soutient le président syrien sans en avoir averti ses responsables alors qu'elle comptait plus de 60 000 fans, rapporte mardi la version arabe du site d’information américain CNN.

Quelques heures plus tard, le couperet tombait sur un clone de cette page de propagande pro-Bachar créée par des "sympathisants", selon la formule du quotidien d'État syrien "Al-Thawra".

En début de semaine, le journal a également accusé Facebook de "soutenir la prétendue révolution syrienne". En clair : Damas soupçonne le site de jouer double jeu, rappellant au passage que des pages de l’opposition continuent, elles, leur petit bonhomme de chemin numérique. Si les responsables du réseau social se sont toujours gardés de prendre position lors des récents événements qui ont touché le monde arabe, force est toutefois de constater qu'il a permis aux manifestants égyptiens et tunisiens de s’organiser plus facilement. Reste cependant que Facebook n’a pas coutume de fermer des pages et ne sévit généralement qu'en cas d'infractions flagrantes et répétées contre ses règles. Contacté par FRANCE 24, la société n'a pas souhaité réagir.

Appel au spam
Les administrateurs de la célèbre page Facebook égyptienne "Nous sommes tous des Khaled Saïd", qui s'était notamment illustrée lors du soulèvement contre le régime de l’ex-président Hosni Moubarak, avancent, eux, l'explication suivante à la fermeture de la page de l'Armée électronique syrienne : ils assurent que ses responsables auraient enfreint le code de bonne conduite de Facebook.

"Nous sommes tous des Khaled Saïd" reproduit, ainsi, un message posté sur le "mur" de la page de l’Armée électronique syrienne expliquant à ses membres la marche à suivre pour "spammer" (inonder de messages indésirables) - ce qui est interdit - des groupes Facebook appelant à la révolution en Syrie. Mais des internautes syriens prêtent, eux, à Facebook des motivations plus nobles. Le réseau social aurait réagi aux informations du quotidien britannique "The Telegraph", selon lesquelles, ces derniers jours, des opposants syriens ont été torturés pour livrer leurs codes d’accès à Facebook, expliquent-ils. Autant d’accusations que réfutent Damas. Le quotidien "Al-Thawra" affirme, quant à lui, que "les responsables de la page de l’Armée électronique syrienne s’apprêtent à lancer une offensive dont Facebook se souviendra" pour se venger du prétendu parti pris du réseau social.

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lundi, mai 09, 2011

Japon: la centrale de Hamaoka va fermer temporairement

TOKYO - La centrale nucléaire de Hamaoka, proche de la côte Pacifique dans le centre du Japon, va fermer provisoirement, le temps de renforcer ses protections contre les tsunamis. A la demande du gouvernement nippon, l'exploitant Chubu Electric Power a accepté lundi d'arrêter ses trois réacteurs tant qu'une digue, notamment, n'aurait pas été construite.

La décision a été prise lors d'une réunion extraordinaire du conseil d'administration à la suite de la demande du Premier ministre japonais Naoto Kan. Le chef du gouvernement avait réclamé la fermeture temporaire de la centrale devant le risque qu'un séisme de magnitude 8 ou plus puisse frapper la région d'ici 30 ans.

Ces mesures font suite à un contrôle de la sécurité des 54 réacteurs nucléaires japonais après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars dernier, qui ont provoqué une crise sans précédent à la centrale de Fukushima Dai-ichi dans le nord-est du pays. Les systèmes de refroidissement sont tombés en panne après le tsunami entraînant le plus grave accident nucléaire depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986.

"Nous comprenons que la demande du Premier ministre est fondée sur des inquiétudes accrues sur le nucléaire à la suite de l'accident dans la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi", a déclaré le président de Chubu Electric Akihisa Mizuno lors d'une conférence de presse. "Nous pensons que nos efforts pour renforcer la sécurité rétablira la confiance de la population dans la région et la société", a-t-il ajouté.

Chubu Electric Power va stopper les réacteurs 4 et 5 de la centrale, tandis que le réacteur 3 actuellement à l'arrêt pour inspection ne sera pas remis en route. Les réacteurs 1 et 2 de cette centrale située à 200km au sud-ouest de Tokyo ont été arrêtés définitivement il y a quelques années.

Environ 79.800 personnes vivent dans un rayon de 10km autour de la centrale de Hamaoka, et les habitants réclamaient sa fermeture de longue date. Plus d'un tiers de l'électricité japonaise provient du nucléaire et Naoto Kan a reconnu vendredi que l'arrêt de la centrale de Hamaoka entraînerait une pénurie d'électricité. Mais, a-t-il ajouté, "nous pouvons surmonter cela avec le soutien et la compréhension de la population", invitée à faire des économies d'énergie.

A eux trois, les réacteurs de la centrale représentent plus de 10% de la production électrique de la région de Chubu (centre), alimentant notamment la ville voisine de Aichi, qui abrite le constructeur automobile Toyota.

Depuis la catastrophe du 11 mars, Chubu Electric a décidé de prendre des mesures de sécurité supplémentaires, dont la construction d'une digue de 12 mètres de haut et près de 1,5km de long au cours des deux à trois prochaines années, pour protéger d'un tsunami. Chubu a promis également d'installer des générateurs de secours supplémentaires et d'autres équipements qui puissent prendre le relais en cas de panne et d'améliorer l'étanchéité des bâtiments des réacteurs. La centrale de Hamaoka, proche de la côte, ne possède pas actuellement de barrières de béton. Les dunes entre l'océan et la centrale, qui atteignent 15 mètres de haut, étaient jusqu'à présent jugées suffisantes pour la protéger d'un tsunami allant jusqu'à huit mètres de haut. La vague géante provoquée par le séisme de magnitude du 11 mars a largement dépassé cette hauteur par endroits. La catastrophe qui a frappé le nord-est du Japon a fait plus de 25.000 morts et disparus

lundi, mai 02, 2011

Oussama Ben Laden est mort!

La France n'a pas tardé à réagir officiellement à l'annonce de la mort d'Oussama Ben Laden. Dans un communiqué publié dans la matinée du lundi 2 mai, la présidence de la République "salue la ténacité des Etats-Unis" dans ce qu'elle qualifie d'"événement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme". "L'annonce par le président (Barack) Obama de la mort d'Oussama Ben Laden à la suite d'une remarquable opération de commando américaine au Pakistan, est un événement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme. La France salue la ténacité des États-Unis qui le recherchaient depuis 10 ans", affirme l'Elysée.

"Principal responsable des attentats du 11 septembre 2001, Oussama Ben Laden était le promoteur d'une idéologie de haine et le chef d'une organisation terroriste qui a fait des milliers de victimes dans le monde entier, notamment dans les pays musulmans", ajoute la présidence. Du consensus à la polémique Mais au-delà de ces réactions plutôt convenue, c'est la fin du communiqué qui a surpris. "Pour ces victimes, justice est faite", écrit la France.

Un message que l'Elysée a mis en ligne sur son compte twitter et qui a suscité de très nombreuses réactions. "L'Elysee soutient un assassinat sous le drapeau de la justice : c'est pas la peine de mort ça ?", demande @Kal_Bk, tandis que @Upsilonix rappelle ainsi que "la France fête cette année les 30 ans de l'abolition de la peine de mort". "La France est favorable à la peine de mort pour les terroristes", en conclut @VincentDanie_l. A l'inverse, @felixbriaud se soucie peu de la polémique: "je ne m'émeus pas de l'assassinat de cette raclure", écrit-il. Nicolas Sarkozy ne s'est pas exprimé directement sur cette question. L'Elysée a simplement indiqué que le président français prendra la parole mardi soir à l'aéroport d'Orly pour rendre hommage aux victimes françaises de l'attentat de Marrakech, au Maroc. Il s'exprimera à cette occasion sur la lutte contre le terrorisme et la mort d'Oussama Ben Laden.

Comment la CIA a retrouvé Ben Laden

C’est en étudiant l’entourage de Ben Laden et notamment ses « messagers personnels » que la CIA a réussi à remonter jusqu’à lui, a expliqué la Maison Blanche, dans la nuit de dimanche à lundi. « Un coursier en particulier requérait toute notre attention » ont raconté deux « hauts responsables » de l’administration américaine qui ont briefé les journalistes, par téléphone dans la nuit. Des détenus aux mains des services américains, c’est-à-dire probablement à Guantanamo, avaient identifié cet homme « comme l’un des rares coursiers d’Al Qaeda qui avait la confiance de Ben Laden ». « Ils avaient indiqué qu’il pourrait vivre avec Ben Laden et le protéger » a expliqué un de ces officiels américains. « Il y a quatre ans, nous avons découvert son identité », « et il y a près de deux ans, après des mois d’efforts persistants, nous avons identifié les régions du Pakistan où opérait ce coursier et son frère » a poursuivi cet officiel. « Nous étions encore incapables de localiser exactement où ils habitaient, car ils prenaient des mesures de sécurité très importantes. Mais le fait qu’ils soient si prudents renforçait notre conviction que nous étions sur la bonne piste ».



En août 2010, la CIA trouve enfin où habitent ces deux frères, cette résidence d’Abbottabad, quelques 50 kilomètres au nord d’Islamabad, au Pakistan, où Ben Laden a finalement été tué dimanche. « Un ensemble vraiment unique », près de huit fois plus vaste que les autres résidences du quartier, et entouré de « mesures de sécurité extraordinaires ». Des murs de 3,5 à 5,5 mètres de haut, surmontés de barbelés, et des murs internes aussi de protection. Autre détail, qui a confirmé à la CIA que cette résidence abritait bien des hôtes très particuliers : « La propriété vaut près de 1 millions de dollars, mais elle n’a pas de connection téléphone ou internet ». Autre particularité remarquée par les limiers de la CIA: les habitants de cette place forte brûlaient eux-même leurs déchets, contrairement à leurs voisins du quartier qui faisaient collecter leurs ordures. Et la fortune des frères censés l’habiter n’était pas non plus « explicable ». « Rapidement, nous avons aussi appris qu’il n’y avait pas que les deux frères et leurs familles qui vivaient dans ce compound, a poursuivi "l'officiel" américain briefant les journalistes. Une troisième famille vivait ici. Une dont la taille et la composition correspondait à celle de Ben Laden »… Le dénouement de l'opération, restée ultra-secrète pendant de longues années, est maintenant connu.