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jeudi, juillet 29, 2010

Téléfilm Canada finance six longs métrages indépendants

Téléfilm Canada accordera du soutien financier à six longs métrages indépendants de langue française. Après avoir reçu 21 projets, l'organisme fédéral en a sélectionné six dans le cadre de son Programme d'aide aux longs métrages indépendants à petit budget, mis en place depuis dix ans.

Le directeur du Financement des projets, Michel Pradier, croit qu'il est «vital» pour Téléfilm d'encourager le développement de projets comme ceux-ci. «La production de longs métrages indépendants est un pilier de l'industrie cinématographique», a-t-il affirmé par voie de communiqué.

Les six projets sélectionnés par l'organisme culturel abordent des thèmes et des formes variées. Il y a d'abord «Coteau Rouge», réalisé par Marc-André Forcier, qui raconte l'histoire de la famille Blanchard. Ce portrait de famille se veut une critique de la gentrification,, une apologie des valeurs familiales, le tout relevé d'une charge ironique contre la bourgeoisie. Il est scénarisé par Marc-André Forcier, Linda Pinet et Georgette Duchaîne.

«Diego Star», réalisé et scénarisé par Frederik Pelletier, s'attarde à un mécanicien ivoirien nommé Traoré, qui habite à Lévis le temps de réparer un cargo. Il porte un regard étonné et compatissant sur le monde qui l'entoure, jusqu'à ce qu'il soit accusé d'avoir brisé intentionnellement le «Diego Star». Ce film est une coproduction avec la France.

Le film «Jo pour Jonathan» recevra l'aide de Téléfilm Canada pour la postproduction. Coscénarisé par Maxime Giroux et Alexandre Laferrière, le long métrage est construit autour de Jonathan, dont le modèle est son grand frère. Il participe un jour à une course illégale de voitures qui tourne au drame.

Le réalisateur et scénariste Marc Laroche a vu sa production «La Terre Meuble» sélectionnée. Elle raconte l'histoire de Sophie, jeune africaine excisée, qui apprend par le biais de la caméra à accepter le secret qu'elle porte. «Y'en aura pas de facile» réalisé et écrit par Marc-André Lavoie fait partie des récipiendaires des subventions. Le film s'attarde à la vie drôle et poignante de Réjean, où le vrai se mêle du faux. Il reçoit l'appui de Téléfilm Canada pour la postproduction.

vendredi, juillet 23, 2010

Une vision désuète, un budget banal, un parti dépassé par les enjeux du XXIe siècle

Le Parti vert du Québec (PVQ) déplore la vision désuète du gouvernement Charest à travers son budget déposé par son ministre M. Raymond Bachand.

Le gouvernement Libéral fait encore une fois la preuve de sa myopie en déposant un budget qui contourne la crise environnementale actuelle et qui ne perçoit pas la crise sociale à venir. Aucune proposition globale de responsabilisation et aucune vision basée sur le développement durable : tel est le constat que nous devons faire. Les Libéraux ont-ils déjà mis aux oubliettes la Loi sur le développement durable qu’ils ont eux-mêmes adoptée1 ?

« Encore une fois le gouvernement Charest a manqué le virage vert. Des dommages à l'avancement de notre économie sont à prévoir. Il faut dès maintenant saisir l'opportunité de développer une économie dynamique stimulant les énergies vertes. Les finances publiques ne s'en porteront que mieux », d’affirmer Guy Rainville, chef du Parti vert du Québec.

Le gouvernement Charest n’a fait que répéter ses « bonnes intentions » au sujet de l’environnement dont son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Aucune mesure n’a été proposée pour aider nos entreprises à devenir plus responsables; aucune solution n’a été amenée concernant le développement d’une main-d’œuvre, de professionnels et de technologies qui rendront nos entreprises, nos communautés et nos services publics plus efficients et plus verts. Le budget ne fait aucune mention de changement des habitudes de surconsommation des Québécois et des Québécoises, ni de développement d’un mode de vie qui réduira nos besoins en services de santé.

Bref, les Libéraux ne parlent que de dollars alors que l’économie du XXIe siècle met aussi la société et l’environnement au cœur de ses préoccupations.

Le PVQ croit à un développement économique responsable. « Il faut apprendre à parler de développement en fonction de l’environnement, souligne le chef des Verts. En ne considérant que l’économie, nous nous enfonçons encore un peu plus dans la crise environnementale actuelle, qui sera elle-même bientôt un frein important à notre société ».

Le PVQ insiste pour que le Premier ministre Charest présente des initiatives tangibles qui appuient directement les 16 principes de la Loi du développement durable, et ce, sur une période qui va au-delà de ce budget.

Le PVQ croit que pour se sortir du déficit et de l’endettement croissant, il est nécessaire de prioriser des initiatives économiques et sociales fondées sur de développement durable. Il est maintenant temps d’agir de façon responsable.

samedi, juillet 10, 2010

Gazprom, numéro 1 mondial des profits

Le groupe énergétique russe Gazprom s'est hissé l'an dernier au premier rang mondial des sociétés les plus profitables, devant l'américain ExxonMobil, selon un classement publié jeudi par le magazine américain Fortune.Le britannique BP, aux prises avec les coûts faramineux de la marée noire dans le golfe du Mexique, était en 2009 quatrième de ce classement.

Gazprom, 50e plus grosse entreprise du monde par le chiffre d'affaires, a engrangé un bénéfice annuel de 24,55 milliards de dollars l'an dernier, en baisse de 17,8% sur un an. Ce profit lui a permis de prendre la tête du classement devant ExxonMobil, troisième plus gros groupe au monde, dont les profits ont dégringolé de plus de 57% à 19,28 milliards de dollars. La banque chinoise ICBC, 87e en chiffre d'affaires, est troisième en bénéfices (18,83 milliards de dollars, +18,1%), devant BP, quatrième à la fois en chiffre d'affaires et en bénéfices (16,58 milliards de dollars, -21,6%).

Le plus gros groupe au monde, Wal-Mart, est neuvième des bénéfices (14,33 milliards de dollars, +7%), tandis que Royal Dutch Shell, deuxième en chiffre d'affaires, est 16e en bénéfices (12,52 milliards de dollars, -52,4%). Sur les 20 premiers du classement des groupes les plus bénéficiaires, 10 sont américains (ExxonMobil, Microsoft, Wal-Mart, Procter & Gamble, IBM, Goldman Sachs, Merck, AT&T, Wells Fargo et Johnson & Johnson), quatre sont britanniques (BP, Barclays, Vodafone, Royal Dutch Shell), trois sont des banques chinoises (ICBC, China Construction Bank, Bank of China). Il y a un russe (Gazprom), un Brésilien (Petrobras) et un Espagnol (Banco Santander).

Des Canadiens militent contre l'accord de libre-échange avec l'Europe

Des voix s'élèvent contre l'accord de libre-échange projeté entre le Canada et l'Union européenne. Une délégation du Conseil des Canadiens se rendra même à Bruxelles la semaine prochaine pour faire part de ses préoccupations à des politiciens européens. Le Conseil des Canadiens craint notamment que l'accord empêche les provinces et les municipalités de favoriser l'achat et l'embauche locaux, en plus de déplorer le secret qui entoure les négociations.

Selon Stuart Trew, du Conseil, un document qui fait état de l'avancement des négociations — qui en sont rendues au quatrième cycle — indique que le projet d'entente prévoit interdire aux gouvernements locaux de mettre en place des stratégies d'achat local ou éthique et ainsi favoriser les entreprises qui embauchent la main-d'oeuvre régionale ou achètent leurs matériaux à proximité.

Cela toucherait notamment le Québec et l'Ontario qui ont mis en place de telles politiques, ainsi que plusieurs municipalités.«Ce serait la première fois que les villes seraient visées dans un accord de libre-échange, avec des restrictions sur leurs pouvoirs», a-t-il affirmé, ajoutant que sur plusieurs aspects, dont celui-là, l'entente projetée avec l'Europe va beaucoup plus loin que l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

Le ministre du Commerce international, Peter Van Loan, a souligné dans le passé que les provinces sont à la table des négociations et peuvent défendre leurs points de vue.Parmi les autres dispositions qui préoccupent le Conseil — relevées dans l'ébauche de l'entente — il y a celles qui enlèveraient les restrictions sur la propriété étrangère des entreprises de télécommunications et celles qui élimineraient à toutes fins utiles le droit des agriculteurs d'emmagasiner, de réutiliser et de vendre des semences.