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samedi, avril 24, 2010

Laurence brûle les planches avec sa danse tribal fusion

Il y a cinq mois, Laurence Gauthier ne connaissait rien à la danse tribal fusion. Lorsqu’une enseignante de la Polyvalente Robert-Ouimet a donné un cours d’initiation à ce style de danse, elle a eu un véritable coup de foudre. Et après quatre mois de travail, cette nouvelle passion lui a permis de remporter la finale régionale de Secondaire en spectacle et de mériter un laissez-passer pour le Rendez-vous panquébécois, qui aura lieu à Shawinigan à la fin de mois de mai.

« J’avais entendu dire qu’il y avait un cours de danse à l’école et quand je me suis informée, on m’a dit que la réunion d’information était déjà en cours, raconte Laurence. Je suis donc arrivée en retard et je n’ai pas eu toutes les informations. Mais j’ai retenu le nom de la danse et j’ai fait mes recherches. Et quand je l’ai essayée, j’ai réellement découvert une passion. »

Si elle a déjà suivi des cours de rap athlétique et de hip hop pendant quelques années, Laurence indique que cette expérience est complètement différente. La danse tribal fusion est un style oriental qui marie le baladi, le flamenco, le bollywood et la danse nord-africaine.

« J’ai déjà suivi des cours de danse, mais c’était toujours en groupe et ce n’était pas vraiment sérieux, indique l’élève de quatrième secondaire. Là, je suis seule et c’est vraiment une autre expérience. Ça demande énormément de pratique. »

Il faut dire qu’elle n’a pas eu beaucoup de temps pour apprendre à maîtriser ce style. « J’ai appris en quatre mois une chorégraphie qui demande normalement trois ans d’expérience, raconte-t-elle. J’ai travaillé très fort avec Marie-Aube Laniel et je ne pourrais pas dire combien d’heures j’ai mis là-dedans. Je me déplaçais souvent la maison en faisant des mouvements. Parfois, c’était même inconscient. Disons que j’ai eu besoin de beaucoup de persévérance. »

Laurence Gauthier avoue toutefois qu’elle a douté par moment. Elle a même songé à ne pas s’inscrire à Secondaire en spectacle. « J’ai posé beaucoup de questions et on m’a vraiment encouragé à m’inscrire, mentionne-t-elle. Mon but était seulement de présenter mon numéro à l’école, en me disant que si je gagne, ce serait juste un plus. Aller à la finale régionale à Cowansville, c’était déjà merveilleux, mais gagner là-bas c’est incroyable. Ça prouve qu’un rêve, ça peut partir de rien et finir avec quelque chose d’extraordinaire. Je veux donc remercier les gens qui m’ont encouragée d’une manière ou d’une autre dans ce projet. »

La jeune danseuse espère maintenant pouvoir continuer à pratiquer sa passion. « Si je suis assez bonne, je pourrais entrer dans la troupe de ma professeure, Marie-Aube Laniel, à Richmond. Mais c’est certain que je voudrais continuer. J’ai vraiment eu un gros coup de coeur pour cette danse. »

Pour l’instant, elle pourra profiter de quatre jours d’activités lors du Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle, à la fin du mois de mai. Elle aura également le chance de présenter à nouveau son numéro.

« Là-bas, ce n’est pas un concours, alors il n’y aura pas cette pression, mais il y a toujours une nervosité quand on fait un spectacle. Mais je dois dire qu’à Cowansville, j’étais plus nerveuse que jamais avant d’entrer sur scène. Mais quand je commence à danser, le stress tombe. »

Deux autres élèves de la Polyvalente Robert-Ouimet, Karine Champagne et Jean-Philippe Gauthier, ont également très bien fait lors de la finale régionale de Secondaire en spectacle

dimanche, avril 11, 2010

Le corps du président rapatrié en Pologne pour un dernier hommage

Le corps du président polonais Lech Kaczynski, tué dans un accident d'avion près de Smolensk, dans l'ouest de la Russie, samedi matin, a été rapatrié à Varsovie en avion militaire, dimanche 11 avril peu parès 15 heures. Une cérémonie officielle a été organisée à l'aéroport, en présence de la famille et des plus hautes autorités polonaises. Le cortège avec la dépouille du président s'est ensuite dirigé vers le palais présidentiel, dans le centre historique de Varsovie. Le cercueil avec le corps du président a été exposé au public, de manière à ce que "les gens puissent lui rendre hommage individuellement", a indiqué un responsable de la présidence. Les autorités polonaises n'ont pas encore fixé la date des funérailles.

A midi, le pays tout entier s'est figé pour deux minutes de silence en hommage aux victimes du crash. Les télévisions polonaises ont diffusé des images fixes de différents endroits de Pologne, montrant des voitures et des piétons immobiles, aux sons de sirènes annonçant cet instant de réflexion et de souvenir (voir vidéo ci-dessous). Réunis devant le siège du Parlement, les membres du gouvernement, députés et sénateurs ont allumé des bougies. Devant le palais présidentiel à Varsovie, des milliers de personnes ont déposé des gerbes de fleurs, des bougies et des portraits des disparus, au milieu de drapeaux nationaux aux couleurs rouge et Quelques heures plus tôt, le premier ministre russe Vladimir Poutine s'était incliné devant le cercueil de Lech Kaczynski lors d'une brève cérémonie à Smolensk. "C'est une tragédie pour nous aussi, nous partageons votre douleur", a-t-il déclaré. Il s'est également rendu sur les lieux du crash en compagnie du premier ministre polonais Donald Tusk pour y déposer des fleurs :blanche.

dimanche, avril 04, 2010

La Bolivie et la Russie vont négocier des accords de coopération

La Bolivie et la Russie vont commencer à négocier à la fin du mois à Moscou une série d'accords de coopération, comprenant des crédits pour rééquiper l'armée bolivienne et la construction d'un aéroport international, a annoncé dimanche le président bolivien Evo Morales. M. Morales a indiqué à la presse qu'il avait décidé avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine, au cours d'une rencontre vendredi au Venezuela, que des délégations de haut niveau des deux pays se réuniraient à Moscou pour "commencer les négociations" du 26 au 28 avril.

Ces pourparlers porteront selon M. Morales sur des "prêts à des conditions préférentielles en faveur de la défense, mais aussi pour les secteurs de l'électricité, de l'énergie, notamment pour des centrales hydroélectriques".Selon le président bolivien, le chef du gouvernement russe a exprimé son souhait de favoriser la construction en Bolivie "d'un aéroport russe, avec des équipements russes pour que les avions russes volant en Amérique du Sud puissent assurer leur maintenance en Bolivie".

Le gouvernement bolivien a évoqué à plusieurs reprises des négociations sur un prêt russe de 100 millions de dollars visant à équiper les forces armées en matériel de transport, qui comprendrait la fourniture d'un avion Antonov à usage présidentiel.La Bolivie veut également acheter à la Russie une dizaine d'hélicoptères de transport pour la police bolivienne. La rencontre Morales-Poutine s'est déroulée à Caracas, en marge des accords énergétiques signés entre le Premier ministre russe et le président vénézuélien Hugo Chavez.

vendredi, avril 02, 2010

Cinar: les déboires de Claude Robinson se poursuivent

Claude Robinson doit livrer ses textes d'appel le 26 avril. Reconnue coupable d'avoir plagié l'oeuvre de l'auteur, la firme Cinar est allée en appel. Un procès devrait être entendu à l'automne 2011. En août 2009, un tribunal a ordonné à Cinar de verser 5,2 millions $ à Claude Robinson. Depuis, l'homme est loin de rouler sur l'or. «Je vis toujours une vie de merde et dois encore affronter cette saloperie», a-t-il dit au Journal de Montréal. Ses frais d'avocats s'élèvent à 2,5 millions $, indique le quotidien. Cinar a bien étudié la décision rendue par le juge Claude Allaire et est revenue à la charge.

«Ils attaquent tout. C'est d'un ridicule total. Oui, la justice c'est pour tout le monde. J'en suis la preuve vivante. Mais présentement, je me sens comme dans un labyrinthe et je ne trouve plus la porte de sortie. C'est carrément de l'abus et de la procédurite. Je passe mes journées à préparer les mémoires pour cet appel et aider mes avocats. Ma vie est à risque depuis 14 ans. Je n'ai pas le choix de mener la bataille sinon je tombe à zéro. Ce personnage, c'est ma face, ma création. Je dois la récupérer. Un juge l'a reconnu avec une grande lucidité. Mais voilà, ce n'est pas encore assez», dit l'auteur.

«Je suis comme le bonhomme qui est totalement sous la menace terroriste. C'est comme cela que je me sens», ajoute-t-il en entrevue au quotidien. Il dit avoir été approché pour raconter son histoire au cinéma, ce qu'il refuse de faire. «Je suis devenu dépressif. Sans ma compagne, jamais j'y serais arrivé. Et malgré un jugement qu'un juge a pris huit mois à livrer, me voilà encore être obligé à me défendre. C'est ce que j'appelle de l'abus. Mais je suis prisonnier. Je me dois de continuer sinon c'est fini pour moi», affirme-t-il. Robinson jouit tout de même de l'appui du public et des artistes. L'auteure Sylvie Lussier («L'Auberge du chien noir») veut notamment démarrer un fonds d'aide.