Avis publique Parlons Sports avec Kevin Bissonnette L'Astro-Blog La Météo

dimanche, août 31, 2008

Berlin et Moscou veulent calmer le jeu

A deux jours d'un sommet européen, Moscou et Berlin se sont mis d'accord pour calmer le jeu sur la crise russo-géorgienne. Tbilissi pour sa part réclame des sanctions contre les dirigeants russes, alors que des soldats russes continuent d'occuper des positions en Géorgie. Cette annonce est intervenue à la suite d'une conversation téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Berlin tente de jouer un rôle de stabilisation dans le conflit, sur fond de divisions au niveau européen. De leur côté, des observateurs de l'OSCE ont gravement mis en cause la Géorgie dans le déclenchement de la crise dans le Caucase, rapporte l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel" à paraître lundi. Le journal cite des "rapports" parvenus de "manière informelle" au gouvernement allemand.

La Géorgie a intensément préparé l'action militaire contre l'Ossétie du Sud et a lancé son offensive avant que les chars russes soient entrés dans le tunnel de Roki reliant la Russie et la Géorgie, d'après "Der Spiegel" qui cite des rapports d'observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en mission dans le Caucase. Ces documents évoquent même la possibilité que des crimes de guerre aient été commis par la Géorgie qui aurait attaqué des civils d'Ossétie du Sud alors qu'ils dormaient, selon la même source. Le conseil permanent de l'OSCE avait décidé mardi l'envoi immédiat de 20 observateurs militaires en Géorgie après un accord de Moscou et de Tbilissi. Ils devraient tous être dans la république caucasienne "d'ici lundi", selon le président Alexander Stubb. L'organisation pourrait déployer jusqu'à 100 observateurs militaires non armés supplémentaires.

Libellés : , ,

600 cas suspects de patients traités au botox dans l'UE

L'Agence européenne du médicament (Emea) a recensé plus de 600 cas où des personnes ayant reçu des injections de toxine botulique (Botox) ont subi de sérieux effets négatifs. Dans 28 cas, les patients sont morts, affirme l'hebdomadaire allemand "Focus". Ces cas ont été recensés jusqu'à août 2007, écrit le magazine dans son numéro daté de lundi. En Allemagne, il s'agirait de 210 cas depuis 1994 dont cinq mortels. En juillet 2007, l'Union européenne avait écrit aux professionels de santé pour les alerter des risques liés à cette toxine. Elle avait renforcé les précautions d'emploi et complété la liste des effets indésirables. En février 2008, la Food and Drug Administration (FDA), l'autorité américaine de surveillance du médicament, a pour sa part averti que l'usage du Botox pouvait avoir des effets dangereux, voire mortels, en cas de surdosage. La FDA a évoqué notamment des difficultés respiratoires dans des cas d'usage thérapeutique et souligné que "les cas les plus sérieux ont provoqué l'hospitalisation et la mort". Peu avant cet avertissement de la FDA, une association consumériste américaine, Public Citizen, avait remis en cause l'innocuité du Botox. Selon elle, son usage était à l'origine de 87 hospitalisations aux Etats-Unis entre le 1er novembre 1997 et le 31 décembre 2006, et de seize décès. La toxine botulique est à l'origine un poison violent, 40 millions de fois plus foudroyant que le cyanure. La Suisse a autorisé en 2002 l'injection de botox pour les traitements anti-rides.

Libellés :

samedi, août 30, 2008

Le prix de l'essence pourrait atteindre 1,75 $.

Marchés mondiaux CIBC, la division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC (TSX:CM), estime que les automobilistes canadiens devraient s'attendre à ce que le litre d'essence atteigne 1,75 $ alors que des tempêtes menacent d'interrompre la production de pétrole dans la région du golfe du Mexique. Aux États-Unis, elle pourrait provoquer un bond de 30 % des prix de l'essence. «Seulement trois ans après que les ouragans Katrina et Rita eurent dévasté la production pétrolière du golfe du Mexique, une tempête menace le coeur de l'industrie énergétique de l'Amérique.» La CIBC croit qu'avec la tempête tropicale Gustav qui se dirige vers cette région où est produite une importante partie du pétrole utilisé aux États-Unis et avec une saison des ouragans qui s'annonce active, le scénario de 2005 risque de se répéter.Cette année-là, les ouragans Katrina et Rita ont frappé fort dans ce secteur, endommageant lourdement les équipements pétroliers.

La Banque canadienne soutient que la production de pétrole dans le golfe du Mexique est de plus en plus menacée par les tempêtes violentes dont l'intensité et la fréquence sont croissantes. Selon l'analyse de la CIBC, les dommages causés par les ouragans les plus récents ont été de plus en plus importants au fil des ans et leurs effets ont été de plus en plus durables aussi. Les cinq ouragans les plus importants en matière de pertes de production pétrolière sont tous survenus au cours des cinq dernières années. En outre, souligne la CIBC, trois mois après le passage de Katrina et Rita, environ 40 % de la production de pétrole du golfe du Mexique n'était pas encore rétablie. À eux deux, Katrina et Rita ont endommagé 167 plates-formes de forage extracôtières et 183 pipelines.

Vu autrement, le passage de Katrina et Rita fin août et début septembre 2005 avait réduit la production de brut de la zone de 95 %, et celle de gaz naturel de 88 %. Dans ce contexte, la CIBC est d'avis que la production dans la région du golfe du Mexique pourrait ne jamais revenir à son niveau d'avant 2005. Déjà en déficit de 300 000 barils par jour par rapport à ce qu'elle était avant le passage de Katrina, la production du Golfe devrait baisser d'encore 200 000 barils par jour au cours des cinq prochaines années, estime la CIBC. La production devrait avoisiner le million de barils par jour en 2013, soit près du tiers de son niveau d'avant les ouragans de 2005. Le golfe du Mexique compte pour 26% de la production totale de brut aux États-Unis et 11% de celle de gaz naturel.

Aux États-Unis, «avec des stocks de pétrole et d'essence plus réduits qu'au moment du passage de Katrina et Rita, les conséquences sur les prix pourraient être pires», ajoutent les analystes, prédisant qu'en cas de scénario identique, les prix de l'essence pourraient atteindre 5 $US le gallon (1,32 $ le litre). Selon l'agence américaine à l'Énergie, les prix moyens de l'essence à la pompe aux États-Unis étaient de 3,685 $ le gallon (97 ¢US le litre) la semaine dernière. Alors que Gustav pourrait redevenir un ouragan avant de traverser le golfe du Mexique pendant le week-end et lundi, les prix du pétrole montaient de plus de 2 $ hier à New York. La production dans la zone, «considérée pendant un temps comme le meilleur espoir de l'Amérique pour améliorer son indépendance énergétique, sera de plus en plus menacée par de fortes tempêtes dont la fréquence et la puissance continue à augmenter», pronostiquent par ailleurs les analystes de CIBC.

Libellés :

mardi, août 26, 2008

Le vrai et le faux dans la crise géorgienne

La chaîne de télévision russe ORTa donné le ton il y a quelques jours au journal de 21 heures. Elle montrait comment les chaînes de télévision occidentales, Sky News et CNN en tête, ont utilisé les images des bombardements géorgiens de la capitale ossète Tskhinvali pour illustrer les attaques russes de la ville géorgienne de Gori. Le Nouvel Observateur consacre son dernier numéro à la revanche russe. A côté d'une photo qui montre une maison incendiée par des miliciens ossètes, le titre dit tout: «Géorgie, sous la botte de la Russie». La une de l'hebdomadaire L'Express n'est pas moins explicite: «Pourquoi la Russie nous menace». D'emblée, une question affleure: qui est l'agresseur? Directeur de Pervyi Kanal, la première chaîne de TV russe, Konstantin Ernst explique qu'il a fallu deux ou trois jours pour qu'un analyste américain reconnaisse sur CNN que c'était Tbilissi qui avait commencé la guerre. Guerre des mots et des images. Les médias parlent de nouvelle Guerre froide. Mais qu'en est-il vraiment?

• La guerre était-elle une surprise?

De nombreux facteurs démontrent que ce n'en était pas une. Dans le New York Times, l'analyste militaire Thom Shanker le prouve. En juillet, la Russie a mené un vaste exercice terrestre dénommé «Caucase 2008» au nord de la frontière géorgienne. «L'exercice correspondait exactement à ce que les Russes ont fait en Géorgie quelques semaines plus tard», souligne l'expert. Parallèlement, plus de 1000 conseillers militaires américains étaient en Géorgie pour un exercice en juillet que Tbilissi a décrit comme une opération axée sur la lutte antiterroriste. Les deux armées étaient manifestement prêtes à en découdre. Directeur du Centre pour la gouvernance internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, Daniel Warner* a formé des diplomates et près de 300 fonctionnaires géorgiens pendant douze ans pour le compte de la Confédération. Il est persuadé d'une chose: «Avec autant de conseillers militaires américains, vous n'allez pas me faire croire que Washington a été surpris par la réplique russe. Fait d'ailleurs étonnant: le responsable de l'aide humanitaire au sein de l'administration américaine est le ministre de la Défense. On peut douter que les avions qui ont apporté l'aide à Tbilissi ne contenaient que de la nourriture. C'est encore une provocation pour Moscou.»

• Quelles ont été les prémices de la guerre?

Quand Mikhaïl Saakachvili arrive au pouvoir en janvier 2004, son objectif premier est la réunification du pays en ramenant l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et l'Adjarie dans l'ensemble national géorgien. Daniel Warner souligne un fait édifiant: «Il y a moins d'un an, le président Saakachvili a rebaptisé le Ministère de résolution des conflits en Ministère de la réintégration (territoriale).» Pour l'Adjarie, peuple formé de Géorgiens à majorité musulmane, l'offensive pacifique lancée par le président est fructueuse et Moscou ne bronche pas. Au printemps 2004, une rencontre entre Saakachvili et Vladimir Poutine se passe plutôt bien. Le président russe propose à Tbilissi un contrat de voisinage que son homologue géorgien refuse. Le temps joue toutefois contre la Géorgie avec l'autonomie de facto des deux républiques indépendantistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Contrairement à la croyance, les Ossètes du Sud n'ont jamais eu de passeports géorgiens. S'ils se voient remettre un passeport russe, c'est pour pallier la disparition de leur passeport soviétique. Les Russes n'agissent pas par idéalisme pour défendre les minorités du Caucase. Leur objectif vise surtout à éviter l'encerclement de l'OTAN. Ils utilisent les deux républiques pour faire contrepoids à Tbilissi. «Pour reprendre le contrôle des deux territoires, explique Eric Hoesli*, spécialiste de la Russie et du Caucase, les Géorgiens ont commencé une guérilla systématique.»

En été 2007, les tensions entre Moscou et Tbilissi s'intensifient. Les autorités géorgiennes dénoncent le tir d'un missile russe sur leur territoire. «Une mission internationale formée de représentants polonais et baltes a été dépêchée et a confirmé qu'il s'agissait bien d'un missile russe. Quand une délégation de Moscou est venue vérifier les faits, les Géorgiens avaient fait exploser le missile en question sur lequel figuraient des inscriptions en anglais...», relate Eric Hoesli qui s'étonne que les conclusions de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n'aient jamais été publiées. A contrario, Moscou a toujours nié avoir abattu des drones géorgiens au-dessus de l'Abkhazie. «C'était grotesque de le nier. Des vidéos montraient clairement des avions russes», souligne Eric Hoesli.

• Les forces d'interposition russes étaient-elles des troupes d'occupation déguisées?

Les forces russes d'interposition sont aujourd'hui présentées par le pouvoir géorgien et par une partie des Occidentaux comme des belligérants. Elles se sont pourtant constituées sur mandat de l'ONU, puis de la Communauté des Etats indépendants. Andreas Gross, qui a été un observateur des dernières élections présidentielles russe et géorgienne pour le compte du Conseil de l'Europe, le répète: «Les Géorgiens ont tiré sur des forces de maintien de la paix russes. Si ces forces étaient avant tout russes, nous en portons une part de responsabilité. Les Nations unies auraient dû insister sur le caractère multinational de ces forces d'interposition. Mais aujourd'hui, on ne peut pas reprocher aux Russes d'avoir été quasiment les seuls à répondre à l'appel onusien.»

• La guerre des mots et des images

Andreas Gross ne s'étonne pas de l'utilisation tendancieuse qui est faite de l'information: «La vérité est la première victime de la guerre.» Mais les Géorgiens et les Occidentaux ne sont pas les seuls à orienter l'information. Que ce soient dans les prémices du conflit ou durant les hostilités, les autorités russes ne se sont pas privées de «canaliser» l'information. Quand les télévisions russes présentaient le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, il ne parlait que l'anglais, prouvant qu'il est proche des Américains. Il mordillait aussi sa cravate devant l'écran. Dans la manipulation des informations, les Russes ont su en faire bon usage à l'interne. Au plan international en revanche, leur maîtrise des médias a été moins convaincante. Pour Andreas Gross, la Géorgie a très bien été «éduquée par la droite américaine». Elle a ressorti des slogans très prégnants de l'Histoire pour mener une propagande totale destinée à discréditer Moscou: Poutine c'est Hitler, la non-intervention des Occidentaux équivaut à l'abandon des Sudètes à l'Allemagne nazie en 1938 à Munich. La Russie a à son tour recouru à Munich pour avertir qu'il ne fallait pas laisser l'agresseur (la Géorgie) impuni. La surenchère verbale et la propagande brouillent une lecture objective des faits. Dans une récente tribune, les philosophes français André Glucksmann et Bernard-Henri Lévy contribuent au flou général: «Qui a tiré, cette semaine, le premier? La question est obsolète.» Eric Hoesli s'insurge contre ce relativisme qui travestit les faits.

• Le conflit oppose-t-il une autocratie russe à une démocratie géorgienne?

La Russie est majoritairement présentée comme l'autocratie qui menace la démocratie géorgienne. Andreas Gross nuance: «Les deux scrutins ont été organisés de façon autoritaire. Dans les deux cas, on est loin de la démocratie. L'OSCE a publié deux rapports à l'issue de l'élection géorgienne de janvier 2008. Le premier était trop positif. Le second a apporté de sérieux correctifs, mais il n'a pas attiré l'attention des médias occidentaux.» Pour influer sur la perception des deux acteurs, les compétences ne sont pas égales. «La Russie, poursuit le membre du Conseil de l'Europe, n'a aucune sagesse dans l'utilisation de la force (hardpower). Elle a, par sa riposte brutale, reproduit des images évoquant les interventions soviétiques à Budapest en 1956 et à Prague en 1968. Elle a revitalisé les anciennes angoisses liées à la Guerre froide. Elle doit donc se débarrasser de la mentalité héritée de l'ère soviétique pour montrer qu'elle est digne de confiance.»

Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov ne dit pas le contraire: «Nous sommes des enfants en matière d'utilisation des médias [...], mais nous étudions les leçons données par nos aînés (américains) qui ont accumulé une longue expérience d'utilisation du quatrième pouvoir.» Pour Dominique Wolton, spécialiste de l'information et de la communication, le conflit russo-géorgien montre que rien n'a vraiment changé en termes de couverture médiatique: «La professionnalisation de l'information, la complémentarité des médias n'ont pas suffi, au cours de cette guerre, à réduire les stéréotypes, les vieilles représentations de la Russie.» Et le directeur de recherche du CNRS d'ajouter: «Si la mondialisation de l'information ne permet pas d'appréhender davantage la planète dans sa complexité et pousse à une analyse mécanique voire dichotomique, alors elle n'a pas produit les effets escomptés. De plus, les médias n'ont pas l'habitude d'une crise qui dure et qui, par conséquent, ne répond pas à leur logique.»

• Pourquoi la perception de la Russie peine à changer?

«Les Russes n'ont jamais compris pourquoi l'OTAN n'a pas été dissoute avec l'effondrement de l'URSS et pourquoi leur pays est toujours perçu dans une continuité avec l'Union soviétique. Ce sentiment est encore renforcé par l'installation d'un bouclier antimissile en République tchèque et en Pologne», insiste Andreas Gross. Si la perception de la Russie peine à changer, Daniel Warner a son explication. Aux Etats-Unis, les russologues deviennent de plus en plus rares. On a oublié l'école russe de la diplomatie. Du coup, la perception est dictée par la vision de responsables issus de la Guerre froide. Prenez Condoleezza Rice. Soviétologue, elle n'a pas joué de rôle pour consolider les liens entre Moscou et Washington. Un jour on lui demandera: «Who lost Russia? (Qui a perdu la Russie?)»

• Les conséquences de la guerre de l'information?

Eric Hoesli est convaincu que le conflit en Géorgie augure de nouveaux rapports de force au sein même de l'Union européenne. Car il y a les pays qui veulent des liens étroits avec la Russie, dont l'économie est très complémentaire, à condition que Moscou accepte les valeurs européennes. Et il y a ceux qui, avec les Etats-Unis, misent sur la division de l'UE face à la Russie. Dominique Wolton n'est pas moins inquiet: «La grande différence d'avec la Guerre froide, c'est que les Russes reçoivent désormais les médias occidentaux. Cela risque d'accentuer encore leur méfiance envers l'Occident.»

Libellés :

dimanche, août 24, 2008

Géorgie: un train heurte une mine et explose près de Gori

Un train transportant du gasoil a roulé sur une mine près de Gori en Géorgie, ce qui a provoqué une impressionnante explosion. On ignore dans l'immédiat si elle a fait des victimes. Un journaliste de presse, qui s'est rendu sur le lieu de l'explosion à quelques kilomètres à l'ouest de Gori, a vu un puissant incendie s'étendant sur environ 70 mètres dans une zone entourée d'entrepôts abandonnés. Deux camions de pompiers essayent de contenir l'incendie. Sur le terrain, des mouvements à la frontière ossète ont été observés. Les Géorgiens concentrent des unités et du matériel lourd à la frontière avec leur république séparatiste d'Ossétie du Sud, a affirmé une porte-parole des séparatistes sud-ossètes.

Des forces géorgiennes ont tiré dans la nuit en direction de villages du district, faisant fuir les habitants, a ajouté la porte-parole du gouvernement séparatiste à Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud. Les habitants des villages ossètes de Ortchossane, Abrev, Tsinagar ont passé la nuit dans la forêt, de peur de retourner chez eux. Tskhinvali envisage de demander en conséquence aux soldats russes de maintien de la paix de renforcer leur présence le long de la frontière avec la Géorgie, a ajouté un autre membre du gouvernement sud-ossète. Tbilissi a tenté de récupérer par la force sa province séparatiste dans la nuit du 7 au 8 août. Mais ses forces militaires ont été rapidement repoussées par une puissante contre-offensive russe, jusqu'au coeur du territoire géorgien, au-delà de l'Ossétie du Sud.Par ailleurs, le commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a qualifié d'"insulte aux droits de l'Homme" le conflit qui a fait rage en Ossétie du Sud. Il effectue une visite dans la capitale de cette région séparatiste géorgienne, Tskhinvali.

Libellés :

vendredi, août 22, 2008

Le roi de Thaïlande Bhumibol est la tête couronnée la plus riche

Le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej est la tête couronnée la plus riche du monde avec une fortune estimée à 35 milliards de dollars. La reine Elizabeth II figure au 12e rang et n'atteint pas le milliard de dollars, selon un classement publié par le magazine "Forbes". Le bi-mensuel américain publie dans son dernier numéro une liste des 15 rois, reines, cheikhs ou princes les plus fortunés, en précisant qu'aucun d'entre eux ne peut figurer dans le classement annuel des milliardaires que dresse Forbes parce que ces fortunes sont héréditaires, souvent partagées entre membres de familles élargies, et destinées à garantir l'assise d'une nation ou d'un territoire. Après le roi de Thaïlande, qui est âgé de 80 ans, viennent quelques émirs du pétrole, dans un mouchoir de poche: le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahian, président des Emirats arabes unis (60 ans, 23 milliards), le roi Abdallah d'Arabie Saoudite (84 ans, 21 milliards), le sultan de Brunei Haj Hassanal Bolkiah (62 ans, 20 milliards) et le cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum de Dubaï (58 ans, 18 milliards), un des Emirats arabes unis. Le plus jeune monarque est aussi le dernier, le roi Mswati III du Swaziland, 40 ans et 200 millions de dollars, et les deux femmes de la liste sont, à la 12e place, la reine Elizabeth II d'Angleterre, 82 ans et 650 millions de dollars, et à la 14e la reine Béatrix de Hollande, 70 ans et 300 millions de dollars.

Libellés :

Dr. Céline Dion

L'université Laval de Québec a décerné jeudi un doctorat honoris causa à Céline Dion en reconnaissance de ses talents artistiques, mais aussi de ses "profondes valeurs humaines". La chanteuse canadienne a fait part de son "émotion" et de sa "fierté". Après avoir remercié sa famille et son public, l'artiste québécoise, habillée de la traditionnelle toge des futurs docteurs, a réservé une pensée spéciale à son mari René Angelil. Elle a aussi rendu hommage à ceux qui lui ont appris à aimer "le français de France", comme Luc Plamondon ou Jean-Jacques Goldman. Céline Dion a reçu les titres d'officier de l'Ordre national du Québec, de l'Ordre du Canada et, en mai dernier, celui de chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur de France. La chanteuse adulée des Québécois doit donner vendredi un concert gratuit à Québec, à l'occasion des célébrations du 400e anniversaire de la fondation de la ville. Quelque 200'000 personnes y sont attendues.

Libellés : ,

France: un conducteur aveugle et ivre écope d'un mois avec sursis

Un aveugle, qui avait été arrêté alors qu'il conduisait une voiture en état d'ivresse, a été condamné à un mois de prison avec sursis par un tribunal français. Il a également écopé de 500 euros d'amende. Le propriétaire de la voiture, qui était assis à côté de son ami aveugle dans le véhicule au moment des faits, a été condamné à la même peine, assortie d'une suspension de permis de cinq mois. Il était également en état d'ébriété. Les deux hommes avaient été interpellés le 25 juillet, vers 03h00 du matin, sur une route départementale peu fréquentée à Neuves-Maisons, dans l'est de la France. La patrouille de gendarmerie avait été alertée par les zigzags du véhicule roulant à très faible allure. A la stupeur des gendarmes, le conducteur leur avait annoncé être aveugle. L'éthylotest avait montré l'alcoolémie des deux hommes. Le conducteur, un journaliste de 29 ans, a expliqué au tribunal qu'il était à l'origine de cette initiative. "Ca me tenait à coeur", a-t-il déclaré. "On s'est laissé avoir par ce moment de complicité. Il y avait du bonheur qui émanait de lui" quand il conduisait, a renchéri le co-pilote, un photographe de 52 ans qui avait "une main sur le volant, l'autre sur le frein à main" au moment des faits. "J'étais très concentré sur la route", a-t-il ajouté. "Vous aviez deux fois le taux d'alcool légal. Ca ne vous rendait pas fiable comme moniteur", lui a rétorqué le président.

Libellés :

dimanche, août 17, 2008

Les Russes ne partent pas encore

Les communiqués et les déclarations se suivent mais ne se ressemblent pas. La Russie a démenti dimanche le début du retrait de ses forces de la région sécessionniste géorgienne d'Ossétie du Sud, contrairement à ce qu'avait annoncé un de ses généraux sur le terrain. "La question du retrait est maintenant examinée et la décision sera prise quand la situation sera stabilisée", a dit un porte-parole du ministère de la Défense. "Ce qui se passe, ce sont probablement des préparatifs, pas un véritable retrait", a-t-il ajouté. Peu auparavant, le général Viatchislav Borissov, commandant des forces russes sur la ligne de front, avait déclaré que les troupes russes avaient commencé leur retrait. Le président russe Dmitri "Medvedev nous a dit que nous devions nous retirer", avait-il argumenté. Un responsable géorgien, pour sa part, a affirmé que les soldats russes ne se retiraient pas du secteur mais ne faisaient que se redéployer.

Angela Merkel attendue à Tbilissi
Vingt-quatre heures après le président géorgien Mikheïl Saakachvili, le président russe Dmitri Medvedev a signé samedi le plan de cessez-le-feu négocié par la France, tout en prévenant que Moscou prendrait des "mesures de sécurité additionnelles" avant d'ordonner à ses forces de faire demi-tour (Lire notre article). Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a refusé de préciser combien de temps le retrait pourrait prendre. "Cela ne dépend pas que de nous", a-t-il déclaré samedi.Le président américain George Bush a estimé que la signature des deux belligérants était "une source d'espoir" mais il a de nouveau appelé au retrait immédiat de l'armée russe. Il a par ailleurs déclaré que les territoires séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud devaient continuer à faire partie de la Géorgie. "Il n'y a aucune discussion possible sur le sujet", a-t-il dit. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé que "le cessez-le-feu est fragile" en Géorgie, et souhaité l'envoi "au plus vite" d'une force internationale de maintien de la paix, dans un entretien au Journal du Dimanche. Dimanche, deux jours après sa visite en Russie, la chancelière allemande Angela Merkel est arrivée à Tbilissi où elle doit rencontrer Mikheïl Saakachvili.

Des "patrouilles limitées"
Les autorités géorgiennes ont accusé les soldats russes et des "bandes armées" abkhazes d'occuper une dizaine de villages ainsi qu'une centrale hydro-électrique en Abkhazie et de brutaliser et voler les civils. Tbilissi a également affirmé que l'armée russe avait coupé sa principale ligne de chemin de fer est-ouest en faisant sauter un pont ferroviaire en plein jour, près de la ville de Kaspi, ce que l'état-major russe a nié. L'Azerbaïdjan voisin a affirmé que, par voie de conséquence, il avait dû interrompre ses exportations de pétrole par rail vers les ports géorgiens sur la mer Noire.L'accord de cessez-le-feu mis au point en début de semaine autorise les forces russes à prendre des mesures de sécurité supplémentaires à titre provisoire en attendant l'arrivée de troupes de maintien de la paix internationales, qui requiert une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu. Selon la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, ces mesures pourraient prendre la forme de "patrouilles limitées" dans la zone de conflit dans l'attente de l'arrivée d'observateurs internationaux. Elle doit se rendre mardi à Bruxelles pour des rencontres avec les dirigeants de l'Otan et de l'UE.