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samedi, décembre 01, 2007

Les russes craint la révolution orange

Impuissante, la Suisse n'en continue pas moins de développer ses relations avec une Russie dont l'économie est en forte croissance, affirme le député Andreas Gross, observateur pour le compte du Conseil de l'Europe. «Les résultats sont connus d'avance. Ce scrutin se transforme en plébiscite pour le président russe». Journaliste et auteur d'un livre «Russie, la loi du pouvoir. Enquête sur une parodie démocratique» (éd. Autrement, 2006), Thérèse Obrecht résume ainsi une analyse largement partagée par la presse helvétique à l'égard des élections législatives du 2 décembre.

Au terme d'une campagne marquée par une intimidation musclée de l'opposition, le parti de Vladimir Poutine – «Russie unie» – est donné largement gagnant dans les sondages. Il pourrait rafler les deux tiers des voix exprimées et se voir attribuer quelque 80% des sièges à la Douma, la Chambre basse du parlement, qui en compte 450 au total. Les sièges restants seront répartis entre les partis parvenant à obtenir 7% des voix. Et selon les sondages toujours, seuls les communistes semblent assurés d'atteindre ce pourcentage. «Nous ne sommes plus très loin d'un régime de parti unique», estime encore la journaliste longtemps correspondante à Moscou pour plusieurs médias suisses. Une perspective marquée par l'échéance du 2e mandat de Vladimir Poutine et les élections présidentielles de mars prochain.